82% des consommateurs connectés des 22 plus grands marchés au monde déclarent utiliser les réseaux sociaux, selon les données TGI Global Quick View. 3 sur 4 utilisent les réseaux sociaux au moins une fois par jour. En quelques années seulement, les réseaux sociaux sont devenus présents dans toutes les sphères de notre vie quotidienne.
Quels sont les 10 réseaux sociaux les plus utilisés au monde ? Quel pays détient la palme du nombre d’utilisateurs actifs sur les réseaux sociaux ? Quelles sont leurs principales fonctions pays par pays ? Kantar vous propose un état des lieux complet sur l'usage des réseaux sociaux à travers le monde, réalisé avec TGI Global Quick View, solution mondiale de profilage des consommateurs et d'aide au pilotage média.
Pour accompagner les marques dans leur transformation digitale, le planning stratégique s'avère un formidable allié... à condition que celui-ci cristallise trois disciplines : la brand experience, le design d'expérience et enfin, la business strategy.
Il n'est pas juste de dire que les nouveaux modèles d'agence hybride entre conseil et communication, offrent "le meilleur des deux mondes" à leurs clients. Ce qu'ils cherchent plutôt, c'est ouvrir une troisième voie pour accompagner au mieux les entreprises dans leur transformation business à l'ère du digital.
Du point de vue de la stratégie, cette troisième voie passe par une réinvention de nos pratiques d'agence, de nos process et de notre organisation. Car nous avons vite compris qu'il n'allait pas suffire de poser les unes à côté des autres des compétences issues de l'univers de l'agence d'une part et de l'univers du consulting d'autre part. Que le vrai challenge serait de réussir à faire fonctionner ces compétences ensemble, de façon cohérente, complémentaire, pour tirer le meilleur parti de chacune.
De fait, la stratégie dans une agence de transformation digitale, ce n'est pas du planning stratégique avec un peu de business dedans. Ni l'inverse. Loin de là. C'est la combinaison de trois disciplines : la brand experience, l'innovation et le design d'expérience et enfin, la business strategy. C'est bien la combinaison des trois qui fait notre proposition de valeur. Nous serions perdants à porter exclusivement l'une ou l'autre de ces expertises, à favoriser l'une au détriment des autres - nous serions perdants car cette approche de la stratégie, c'est l'une de nos spécificités.
La brand experience est la discipline dans laquelle on se projette assez naturellement quand on est planneur stratégique. La raison en est simple : c'est le rôle traditionnel d'un planneur de communication, sur des marchés très encombrés, de créer de la préférence, et donc des différences, entre les marques ou entre leurs produits. Il faut donner aux consommateurs des éléments, parfois rationnels, parfois émotionnels, de choisir ce qui leur convient le mieux, quitte à choisir de ne pas choisir.
Dans les processus de transformation digitale, le travail sur la différenciation est dévolu aux équipes de brand experience. En effet, l'organisation des cabinets de conseil en verticales de marché, leur recherche littérale du "best-in-class", permettent de valoriser au mieux l'expertise acquise sur tel ou tel secteur, mais présentent un écueil : elles conduisent à l'uniformisation des expériences proposées par les marques. Le best-in-class, tout comme le user centric, deviennent une norme, un standard. Si toutes les marques proposent des expériences best-in-class, elles proposeront toutes les mêmes.
Les équipes de brand experience ont justement pour mission de permettre aux marques d'exister, de s'exprimer dans ce contexte d'uniformisation verticale. Quand nous travaillons sur une expérience, nous sommes capables de la rendre spécifique à une marque. Nous cherchons à traduire (parfois on dit "à faire transpirer") la promesse de la marque à chaque étape de l'expérience qu'elle propose à ses clients.
C'est en cela que nous sommes restés des planneurs stratégiques dans l'âme : nous recherchons désormais la différenciation dans l'expérience et plus seulement dans les discours et les messages de communication. C'est un challenge passionnant, pour qui a la conviction qu'une marque n'est pas seulement une construction symbolique, mais également un socle sur lequel on construit des interactions dans la vraie vie.
Les marques s'accordent à dire qu'il est fondamental de (re)créer son écosystème de contenus en jouant simultanément la carte du physique et du digital, pour renforcer le storytelling.
Face à l'omniprésence du digital, à l'obsession du ROI et à l'importance d'offrir toujours plus d'expériences innovantes aux consommateurs, les marques réinventent leurs contenus. En préambule, et pour plus de cohérence et d'efficacité, le digital et le point de vente physique doivent donc s'imbriquer pour accentuer la force de frappe du contenu auprès du client. Pierre Gomez, DGA en charge du développement chez Occurrence, enfonce ainsi une porte ouverte : "Il faut surtout prendre en considération le parcours client. Un consommateur va faire son marché sur Internet, vérifier le produit qui lui convient sur un point de vente et va ensuite l'acheter, d'où l'importance d'allier digital et point de vente physique.""Le contenu en magasin plus visuel, plus statique, est complémentaire avec un digital plus innovant, plus créatif", complète Guillaume Planet, directeur marketing global du groupe Seb, au coeur de l'actualité de la fin d'année 2018.
Dans la quête d'accélération de son brand content, le groupe français spécialiste du petit électroménager a fait l'acquisition, en novembre 2018, de 750g International, éditeur de sites et de services culinaires, pour enrichir ses propres sites et applications numériques. Un coup de maître pour le groupe Seb déjà engagé dans la construction d'un écosystème de contenus dense, autour notamment de la content factory, plateforme interne rassemblant des publications d'articles, des billets de blogs et de la création de vidéos. Mais aussi, de l'assistant culinaire Foodle, qui propose d'adapter l'alimentation de chacun, à travers des recettes optimisées en fonction des efforts du jour et de la météo - le contenu est construit autour de la question "qu'est-ce qu'on mange ce soir ?" .
Une stratégie éditoriale forte
Positionné depuis 2016 comme un acteur de l'innovation culinaire, le groupe Seb profitera donc du portefeuille de 750g International (à noter que Webedia conserve l'activité en France) pour marquer un peu plus son territoire : 90 000 recettes publiées en 5 langues dans 7 pays, 10 millions de visites par mois, une communauté de 10 millions de fans Facebook, 450 000 membres et 5 000 blogueurs. "Ce rachat offre plusieurs opportunités pour la marque : du contenu, notamment les recettes, sur lequel nous allons capitaliser, plus de partage de contenu avec notre communauté, des technologies permettant son industrialisation et surtout une expertise sociale capitale", prône Guillaume Planet. De quoi faire du groupe Seb une "marque média "?
Autre marque, autre stratégie. Pour Leroy Merlin, la stratégie de contenu a été construite pour faire évoluer son image de marque et acquérir le statut de spécialiste de l'habitat plutôt que d'enseigne de bricolage. "Auparavant, il y avait d'un côté le contenu de magazine " Du côté de chez vous'' et de l'autre côté notre contenu de tutoriels principalement sur Leroymerlin.fr (ex : comment couper une lame de parquet). Nous avons décidé d'intégrer le contenu à notre site e-commerce, en structurant nos 3 000 contenus sur le même site, rassemblant le magazine "Du côté de chez vous'' et les cours de bricolage sur la page Campus. Notre objectif est surtout d'être utile aux gens", souligne Carine Negroni, directrice de l'éditorial, de l'identité de la marque Leroy Merlin France, qui scrute tout particulièrement la génération de trafic, l'engagement et la conversion.
Si l'enseigne française n'est qu'au début de sa transformation, "les résultats sont porteurs, puisque les consommateurs reviennent deux fois plus souvent sur l'ensemble des contenus, et surtout achètent 1,6 fois plus", appuie Carine Negroni. Leroy Merlin calcule ainsi que les contenus les plus générateurs de trafic sont ceux qui stimulent les idées pour la maison, "qui étonnent et font envie", et ceux, source de SEO, qui répondent à une question ou un besoin.
Le ROI comme fil conducteur
Dans un environnement où les attentes des consommateurs ont évolué, la fluidité des échanges domine : "Il faut que le parcours client soit limpide entre le point de vente et le digital. L'objectif des marques doit être de ramener de manière intime le contenu vers le transactionnel", souligne Nicolas Borgis, directeur général de l'agence Emakina. La marque de maillot de bain Vilebrequin a ainsi lancé en juin 2018 son nouveau site en responsive web design (RWD). Une plateforme de marque qui répond à un triple objectif : transactionnel, émotionnel (brand content lifestyle), et conversationnel (stratégie social média des contenus). Le site intègre un magazine en ligne qui enrichit le site e-commerce en contenus de marque : "L'objectif était à travers cette nouvelle plateforme de repenser le parcours client pour que le contenu de marque et le site transactionnel vivent ensemble", poursuit Nicolas Borgis. La marque française de maillots de bain de luxe, née à Saint-Tropez, a ainsi vu sa fréquentation exploser : "Nous avons constaté une multiplication des ventes par deux", note Nicolas Borgis.
À l'instar d'Emakina, et plus généralement des agences, les médias accompagnent les marques dans la création et la valorisation de leurs contenus. L'enseigne Lapeyre a ainsi fait appel au groupe Reworld Media pour déployer sa nouvelle plateforme de communication (logo et nouvelle signature " Lapeyre, le savoir bien faire "), en mettant l'accent sur son métier de fabricant, méconnu. Redonner un coup de fouet à l'audience du site devenait incontournable : "La mise en place d'une nouvelle plateforme de marque et d'un nouveau concept de magasin justifiaient notre ambition de redevenir, à terme, une référence sur le marché de la maison", souligne Clothilde Pourille-Deprez, en charge de la communication de la marque Lapeyre.
Reworld Media a pris en main la production de contenus, avec notamment la création d'un espace dédié "Bien penser sa maison" : "À travers les 50 contenus exclusifs mis en place et des tags sur le site de Lapeyre, nous avons souhaité donner à la marque un supplément d'âme", explique Cécile Beziat, directrice générale adjointe de Reworld Media Factory. Le ROI est au rendez-vous : un euro investi a généré 2,5 euros, mais aussi une augmentation de 20 % du nombre de visites et une hausse des clics de 36 % sur les quatre mois d'observation, entre septembre et décembre 2017.
L'accent mis sur l'expérience client
Spécialiste des centres commerciaux, Klépierre souhaite proposer aux visiteurs une expérience personnalisée : "Nous souhaitons faire du centre commercial un média à part entière. L'objectif est pour nous d'améliorer nos connaissances clients et de pouvoir convertir ces visiteurs en clients, par le biais de newsletters", explique Delphine Beer-Gabel, directrice new business de Klépierre Brand Ventures. Deux opérations drive-to-store ont ainsi été mises en oeuvre. La première remonte à mars 2016 avec l'émission Les Reines du Shopping diffusée sur M6, qui organisait un casting national au sein de 18 centres commerciaux, en partenariat avec Marionnaud : "Sur les 15 jours d'opération, nous avons observé une augmentation de +8 % de chiffre d'affaires sur l'ensemble des centres commerciaux concernés, dont +30 % sur celui de Créteil Soleil, et aussi 28 000 participants, 3 millions de vidéos vues sur Facebook et 700 000 euros en équivalent achat d'espaces", souligne Delphine Beer-Gabel.
Toujours à la recherche de nouvelles opportunités, Klépierre, en partenariat avec Retency, a installé entre mars et août 2017 une exposition Renault Scenic au coeur de 10 centres commerciaux. Seuls les résultats sur deux centres pilotes, Clermont-Ferrand et Grenoble, ont été mesurés : "Sur les 10 000 personnes de flux de ces deux centres commerciaux, 4 000 ont souhaité être recontactés et 1 300 personnes se sont rendues dans des concessions", poursuit Delphine Beer-Gabel. En 2018, Klépierre a également accompagné la marque Samsung sur une expérience de casque en réalité virtuelle, avec le Samsung Gear VR : "La marque nous a fait remonter que 64 % des participants voulaient se renseigner en magasin et que 53 % étaient motivés par un achat". Au centre commercial Belle Épine, en avril 2018, la femme d'affaires et chroniqueuse télé Hapsatou Sy a lancé sa boîte à beauté, pour générer plus d'un million de vues sur les réseaux sociaux à son lancement.
Générer du trafic en magasin, c'est également la volonté de la marque premium d'électroménager Miele, à travers sa campagne de brand-content Miele Experiences, lancée depuis octobre 2018 : "Nous avons voulu travailler sur l'engagement des consommateurs de proximité afin de faire vivre une expérience pertinente à nos clients ou potentiels clients", souligne Caroline Cornut, directrice marketing de Miele. Cette campagne #MieleExperiences, axée sur la prise de parole de personnalités et experts du monde culinaire (Anne-Sophie Pic, Pierre Hermé, etc.), a aussi vocation à proposer des ateliers dans les trois magasins physiques de l'enseigne (deux à Paris et un à Nice), pour y découvrir la cuisson vapeur ou l'utilisation d'un four combiné : "Nous souhaitons créer de la valeur émotionnelle pour nos clients. En tant que marque reconnue, faire vivre une vraie expérience et la prolonger dans un point de vente, c'est plus engageant que des campagnes produits".
Le digital a été un des leviers de cette campagne multicanale : des vidéos sur les sites MediaFigaro et sur YouTube ont déjà fait 4 millions de vues et plus de 6,5 millions d'impressions de recettes et conseils culinaires ont été observées. "C'est la première fois que l'engagement sur le digital est aussi fort, nous avons des clients qui viennent nous voir et qui sont intéressés par le contenu que nous leur délivrons", affirme Caroline Cornut. Après l'instauration de ces ateliers culinaires et de démonstration, la marque souhaite désormais intégrer dans son programme d'expériences des ateliers soin du linge, pour pousser un peu plus loin encore les belles histoires avec ses utilisateurs.Le storytelling, décidément employé sous toutes ces formes.
LE PLANNING STRATEGIQUE POUR FAIRE DECOLLER SES IDEES
Jour 1 : DE LA STRATEGIE
QUEL EST LE PROFIL TYPE DU PLANNEUR STRATEGIQUE ?
- Quelles sont ses responsabilités, livrables, interactions avec les autres métiers?
- Plusieurs profils de planneurs stratégiques, un seul planning stratégique
- Sans planning stratégique, moins de créativité et donc moins d'efficacité
- De la communication intégrée à l'expérience client sur tous les points de contacts
- Le planneur stratégique pilote de la marque dans la transformation digitale avec la data
- Dans un futur proche, le design de l'expérience client avec tous les métiers pour un impact positif
QUELLES SONT LES ETAPES CLE DE LA STRATEGIE DE COMMUNICATION ?
- L'analyse du contexte : marque, consommateur et marché
- L’axe stratégique : au delà des objectifs, identifier l'enjeu et le solutionner
- L'expérience de marque : l'expérience à délivrer au fil de la stratégie des moyens
- Le brief : comment coordonner les équipes de création, production et media
- La recommandation stratégique : plan, sections, déroulé et démonstration
- La présentation orale de la stratégie : les livrables du planning stratégique pour convaincre
- La démonstration de la pertinence et de l'efficacité de la stratégie de communication
COMMENT MENER SA VEILLE ET L'EXPLOITER LE MOMENT VENU ?
- Etre en veille : quels objectifs et quelles sources ?
- Comment suivre les tendances de consommation ?
- Quels cases studies exploiter pour s'inspirer ?
- Quelles études demander aux clients ?
- Comment trouver les données pertinentes mais disponibles ?
- Mener des recherches ad hoc sur les réseaux sociaux et in real life.
TRAVAUX PRATIQUES : ASSEMBLER LES DONNEES
Les participants travailleront sur des slides d'une présentation données par le planneur stratégique pour croiser les données issues de différentes sources sans faire d'erreur fatale.
COMMENT REUSSIR SON ANALYSE STRATEGIQUE ?
- Quelles sont les données disponibles et celles qui manquent pour cadrer la recherche ?
- Se saisir des tendances pour comprendre les consommateurs multi-facettes. - Identifier ses concurrents dans un marché en évolution rapide pour challenger les clients
- Analyser le territoire d'expression de la marque pour identifier la proposition de valeur spécifique
- Faire émerger l'axe stratégique pertinent dans ce marché, pour ce consommateur, avec cette marque. TRAVAUX PRATIQUES : L'AXE STRATEGIQUE Les participants travailleront sur une problématique de marque donnée par le planneur stratégique pour analyser le contexte et faire le mapping des positionnements concurrents afin de clarifier le positionnement de la marque et dégager plusieurs choix stratégiques. Nous choisirons 2 axes stratégiques : un axe très créatif et un axe plus rassurant pour les clients.
COMMENT VALORISER L'EXPERIENCE DE MARQUE ?
- Le territoire de la marque : la raison d'être, le positionnement et le mix marketing
- Repositionner la marque : des boards et stories d'inspiration aux maquettes et wireframes, croquis pour la traduire concrêtement
- Transmettre l'univers de la marque : plateforme de marque et plateforme d'expression
TRAVAUX PRATIQUES : METTRE LA MARQUE EN MOTS ET IMAGES
Les participants travailleront sur une marque à repositionner et devront rédiger un manisfesto de marque pour le comex d'une entreprise qui sera attentif à la fois sur la proposition de valeur (le fond) et le territoire de communication (la forme).
DES GRILLES DE LECTURE POUR IDENTIFIER FACILEMENT LA STRATEGIE A ADOPTER
- Les grandes typologies d'objectifs et de campagnes
- Les principales tendances de consommation
- Les marques et les stratégies qui font rêver les clients
- Quelle stratégies pour quels clients ?
Jour 2 : DE LA CREATIVITE
COMMENT S'INSCRIRE DANS LES GRANDES TENDANCES DE COMMUNICATION ?
- L'engagement planning : capter l'attention des prospects, faire passer à l'action le moment venu et maintenir la relation au fil du temps
- La communication intégrée : du brand content à amplifier sur les réseaux sociaux au brand entertainment pour plus de couverture media
- Le design d'expérience client : valoriser sa marque pour concevoir et délivrer une expérience client omnicanale exceptionnelle
- Des relations publiques à l'animation de communautés influentes : les clients satisfaits premiers ambassadeurs de la marque dans les medias
TRAVAUX PRATIQUES : LES OUTILS DU DESIGN D'EXPERIENCE Les participants travailleront sur une problématique de marque donnée par le planneur stratégique pour détailler un persona, illustrer un concept d'expérience, dresser un parcours client et identifier quels contenus délivrer à chaque point de contact entre la maque et le client.
COMMENT FAIRE EMERGER UNE IDEE CENTRALE A LA SUITE DU BRIEF ?
- Pourquoi les marques ont intérêt à construire leur communication autour d'une idée centrale ?
- L'expérience de marque à l'épreuve de l'expérience client : le défi de la maitrîse de l'image de marque
- L'idée centrale : comment articuler contenus créatifs et stratégie des moyens sans perde en puissance et clareté ?
- Le brief créatif : une section stratéqique qui pose le cadre, un brief créatif sur l'expérience de marque et une section avec la stratégie des moyens
- Corréler les principaux éléments du mix avec l'idée centrale : proposition de valeur, angle de communication et choix médias
TRAVAUX PRATIQUES : LE BRIEF CREATIF Les participants travailleront sur un angle de communication donne par le planneur stratégique pour rédiger un brief.
Le planneur strategique reviendra vers eux avec 2 propositions de campagnes et les participants devront sélectionner une campagne en expliquant leurs choix.
COMMENT PRESENTER SES IDEES POUR CONVAINCRE ?
- La recommandation stratégique : plan, sections, déroulé et démonstration
- La présentation orale de la stratégie : les livrables du planning stratégique pour convaincre
- Les livrables du planning strategique dans la présentation client (qu'est ce qui peut être facturé)
- La démonstration de la pertinence et de l'efficacité de la stratégie de communication
TRAVAUX PRATIQUES : PLAN DE PRESENTATION ORAL
Les participants travailleront partir d'une présentation écrite pour isoler les arguments les plus plus convainquants pour une présentation de 5 minutes. Le planneur stratégique indiquera quelles sont les chances de convaincre les clients.
COMMENT EVALUER L'EFFICACITE D'UNE CAMPAGNE DE COMMUNICATION ?
- Les grands indicateurs de mesure de l'image de marque, d'efficacité de la communication et du retour sur investisssement
- Les principales sources de données des clients, les KPI's des medias et les grands instituts de mesure et tracking
- Comment evaluer, dans les grandes masses, la pertinence des choix stratégiques pour inspirer les créatifs et atteindre l'objectif
La valeur économique est aujourd'hui liée à la personnalisation de l’offre, son absence engendre la banalisation ayant comme conséquence, une concurrence qui s’exerce principalement sur le critère prix.
L’expérience client est, par erreur, envisagée comme la somme de toutes les rencontres d’un client avec un produits et un service. En fait, l'expérience client résulte à la fois de la valeur perçue communiquée par la marque et de la qualité des moments vécus par le client / usager.
Tout est expérience : la mission sociale de l'entreprise, la création d'un service, le brand content de la marque sur mobile, les espaces de rencontre du magasin, le nouveau format de réunion, le logiciel de collaboration inter services...
Ne pas développer une expérience de marque c'est se priver d'une approche qui va personnaliser l'offre afin de séduire ceux qui n'ont pas encore essayé ce produit, ce service, ce canal relationnel pour des raisons souvent irrationnelles comme par exemple des habitudes bien installées.
Il s'agit de libérer la créativité pour concevoir expériences personnalisée que les clients peuvent à vivre sur tous les points de contact avec l'entreprise.
La tentation est grande de juste améliorer les services existants, de fluidifier les processus, de simplifier les parcours... Il est vrai que des fois rattraper le retard sur les pure players digitaux apparait comme une prouesse. Nous pouvons proposer mieux à leurs clients, du "time well spent" , c'est à dire des expériences où il ne s'agit plus de faire gagner du temps aux clients mais de le réenchanter.
Une telle démarche exige, au-delà des logiques de «silos», que le responsable de l'expérience devienne central au sein de l’entreprise. Les postes actuels de "experience strategist" ne permettent pas cette transversalité : ils ne sont pas "designer d'expérience". C'est aux directeurs de la communication / marketing de prendre cette responsabilité en investissant le champ applicatif de la marque.
Moins de discours (publicitaire) et plus d'actions !
Neil Tamzali, planneur stratégique freelance passé par Publicis Conseil, a couvert pour nous Sustainable Brands 2019. Voici ce qu’il y a vu de plus intéressant pour l’avenir des marques.
Créé en 2006, Sustainable Brands est un événement annuel originaire de Détroit et qui, pour la première fois, s’est installé à Paris cette année. Porté notamment par l’agence Pixelis et le groupe Branding for good, l’événement a l’ambition de rassembler les acteurs et penseurs des marques et de la durabilité pour que de nouvelles perspectives s’ouvrent à tous. Quels enseignements tirer de cette première édition française ?
Trois jours pour aborder tous les sujets impliquant les marques et la durabilité. L’objectif est ambitieux. Et qui dit objectif, dit méthode. Aussi, les prises de paroles et interactions sont découpées de façon thématique. La durabilité est vue selon quatre axes, parfaitement résumés par Catherine Berthillier de Shamengo, une des intervenantes : protéger la planète, innovation éthique, s’occuper des autres et santé du corps & de l’esprit. À ceux-ci s’ajoute un découpage selon plusieurs formats : des plénières, rassembleuses, qui démarrent et clôturent les journées, des workshops thématiques, aussi bien sur le biomimétisme que sur l’arbitrage des décisions dans la finance, des « hot seats » (passage sur le grill) où des responsables de grandes entreprises (L’Oréal, P&G…) se prêtent au jeu des questions-réponses avec le public, et enfin, des stands d’entreprises et associations partenaires, qui vont du label B-Corp à Danone, L’Oréal et Nestlé, en passant par la Fondation Lego.
Les marques s’engagent, veulent le dire et le montrer. Conscientes de la révolution durable qui s’empare de l’esprit des consommateurs et des citoyens, elles tentent de mettre la durabilité au coeur de leur raison d’être. Pour Marion Darrieutort, CEO d’Elan Edelman et membre du board de Sustainable Brands Paris, il faut transformer les marques en « activistes ». Et cela passe par le fait de trouver leur raison d’être, leur place dans la société et ce qui fait d’elles des marques « for good », pour le bien commun. Mais cela ne se fait pas du jour au lendemain et aujourd’hui, certaines veulent aller plus vite que la musique, se bardant de messages positifs qui ne font pas écho aux réalités de leurs produits et de leurs actions. Du pur « purpose washing », confie la CEO. Cela est aussi dû aujourd’hui au défaut de possibles mesures concrètes de ce changement. Il n’existe pas d’indicateur quantifiable, comparable et communément adopté du changement des marques. Même si l’on peut nommer quelques initiatives qui montrent le chemin, à commencer par l’intégration de la RSE dans les rapports financiers.
Pour Thomas Kolster, auteur du livre culte publicitaire Goodvertising et membre du board de SBP, c’est cette approche du « purpose » qui met en porte-à-faux les entreprises vis-à-vis d’un véritable impact auprès des consommateurs. Sur scène, dans une joute verbale avec Andrew Wilson directeur du « purpose » chez Edelman, celui-ci met en garde contre cette approche. Intéressé par ce clash (le seul que j’aie pu voir lors des trois jours), je demande à Thomas Kolster de développer en privé. Celui-ci fait un constat qui part de son propre parcours. Il dit avoir commis une erreur en participant à la démocratisation de la « raison d’être des marques ». Lorsqu’il écrit son livre Goodvertising en 2011-2012, il n’a alors aucun contact avec les professionnels du durable et démarre avec la volonté de créer un annuaire d’idées publicitaires promouvant la durabilité, l’écologie et la « communication for good », avec en tête de transmettre un recueil imagé.
Ce n’est qu’après qu’il est sollicité par les professionnels de la RSE, qui lui demandent de venir parler de son livre, concept sexy et nouveau dans un milieu qui a du mal à se mettre en valeur, en scène et en mots. Il prend alors véritablement conscience que la publicité est un acteur minime de ces enjeux et que choisir ce cheval de bataille, c’est se concentrer sur la partie la moins efficace de la solution. Pour lui, « la raison d’être des marques est un exercice autocentré et souvent faux ». Il fait son mea culpa, en regrettant que les marques se soient engouffrées dans cet exercice sans prendre le temps de réfléchir davantage aux intérêts des consommateurs et de leur donner plus de pouvoir et d’attention. Il conclut en disant que cela part d’un péché véniel des marques : « elles essaient toujours d’être les héros ». J’apprends qu’il essaie donc de revenir sur sa propre thèse, avec beaucoup d’humilité et que cela devrait donner naissance à un nouveau livre d’ici la fin de cette année, davantage sur une réflexion commune, la confrontation de points de vue et la transformation de l’entreprise afin d’apporter des grilles d’analyse des enjeux durables.
À l’issue de ces trois jours, on peut se dire que la durabilité, c’est avant tout un enjeu d’action. Et très peu, voire pas du tout de discours. Dès que les « marques », dans leur dimension « discours auprès du consommateur », se mettent en marche, elles le font avec beaucoup de maladresse, souvent avec des arguments au mieux génériques, au pire culpabilisants. D’ailleurs, il y a eu très peu de confrontations de points de vue, tellement la thèse globale du « faire mieux » est admise. Difficile de ne pas être d’accord là-dessus.
On retiendra davantage les initiatives de transformation profonde, comme les partenariats massifs développés par TerraCycle et son dirigeant Tom Szaky, qui aide les géants comme Procter&Gamble à consigner et recycler leurs produits auparavant jetables, allant jusqu’à les faire innover dans la façon dont les packagings et produits eux-mêmes sont conçus. Ou la chaussure d’Adidas fabriquée à partir de plastique trouvé dans les océans. Cependant, ces acteurs se heurtent aussi au rythme de la société. Souvent multinationales, ces entreprises doivent composer avec des variétés peu comparables d’attentes consommateurs. Et peu de solutions ou infrastructures adaptées à l’innovation.
Quel équilibre y a-t-il entre le rythme interne de l’entreprise, sa vision et les objectifs court terme ? Comment façonner une approche dont le fonctionnement même permet de faire les bons choix et d’agir pour les bonnes raisons ? Une des solutions est soufflée par Marion Darrieutort : la gouvernance. Même si Elan Edelman est à l’origine une agence d’influence et de communication, celle-ci s’inspire de dirigeants comme Serge Papin, dirigeant historique de Système U : « Pour détourner un avion, il faut monter dedans ». Le véhicule de la communication leur sert à entrer dans les entreprises et à les transformer de l’intérieur, grâce à l’impact des dirigeants que l’agence conseille, dans leur propre organisation, face aux décideurs, aux consommateurs et aux collaborateurs. Emmanuel Faber, (PDG de Danone, client d’Elan Edelman) le dit lors de l’introduction de Sustainable Brands Paris : « Nous ne devons pas nous cacher derrière nos marques, au contraire, nous devons être transparents et nous mettre au-devant d’elles, face aux consommateurs et à la société ».
Sustainable Brands Paris 2019, c’était donc avant tout un événement pour venir chercher des idées. Se dire que l’on n’est pas seul à penser ainsi, qu’il existe une communauté. Se dire qu’il y a aussi une urgence, rappelée par les jeunes « hacktivators », des étudiants très touchants, venus questionner les intervenants et spectateurs, qui rappellent qu’il ne faut pas attendre que ce soit à leur tour d’agir ni à la génération qui les suivra.
En sachant que l’événement de l’an prochain aura également lieu à Paris, on ne peut qu’espérer aller davantage dans la direction de l’action, de l’échange, de la construction. En invitant peut-être davantage d’acteurs locaux, avancés sur les enjeux de la gouvernance, comme les mutuelles françaises, par exemple. Afin de profiter de leur expérience, trop rare dans le sujet paradoxalement balbutiant de la durabilité.
Géraldine Hatchuel est la fondatrice de l’étude d’innovation Chorégraphy, premier cabinet innovant qui grâce au design d’expérience mixe conseil en stratégie, design et arts vivants. Pionnière en design d’expérience à partir duquel elle repense le Design Thinking, elle a créé pour l’ENSCI le premier cours en France sur le design d’expérience. Diplômée de l’ESCP Europe et de Strate École de design, elle intervient aussi à l’École polytechnique, AgroPariTech et à l’ESCP Europe. Dernier point mais non des moindres, Geraldine est aussi l’inventrice de la poêle a gaufres chez Tefal.
Avoir de l’empathie pour l’utilisateur mais aussi pour l’entreprise
La double empathie est celle que l’on exerce aussi bien pour le récepteur que pourl’émetteur de l’expérience. La double empathie est donc particulièrement pertinente dans le cadre de projets d’innovation où il faut réconcilier les objectifs des utilisateurs avec ceux de l’entreprise. Pour illustrer la double empathie, Géraldine utilise l’analogie du cadeau. En effet, quand nous offrons un cadeau nous exerçons, non seulement notre empathie pour la personne qui recevra le cadeau (le récepteur) mais aussi pour nous même (l’émetteur) car nous réconcilions ses désirs avec les nôtres : j’offre une BD à une amie par ce que je pense lui faire plaisir mais aussi parce que j‘aime lui transmettre mon intérêt pour les BDs.
Le design d’expérience
Géraldine définit le design d’expérience comme une discipline à cheval entre les mondes du design, du management et des arts vivants (improvisation, chorégraphy et théâtre) visant à concevoir l’innovation comme une expérience à vivre du point de vue de “l’expérienceur,” un terme qu’elle a crée pour parler de l’utilisateur.
Les 5 parcours préconisés par Géraldine pour scénariser l’innovation
1. Parcours temporel : ce qui se passe avant, pendant et après l’expérience pour le récepteur
2. Parcours narratif : les messages que l’émetteur souhaite faire passer
3. Parcours scénaristique : ce qu’il faut mettre en oeuvre pour que le récepteur accepte ce qui va lui être proposé.
4. Parcours émotionnel: les émotions que le récepteur ressent à différents moments de son parcours
5. Parcours concret : ce qui se passe concrètement à chaque moment de l’expérience. Le parcours concret ne peut être conçu qu’une fois les 4 autres parcours effectués
Le conditionnement attentionnel, un élément important du design d’expérience
Le conditionnement attentionnel permet de s’assurer d’avoir les conditions d’écoute requises pour que l’expérience soit la mieux reçue. Pour l’illustrer, Géraldine cite l’exemple d’une pièce de théâtre intitulée « La Convivialité » où Arnaud Hoedt & Jérôme Piron conditionnent les spectateurs à l’écoute en les mettant autour d’une table et d’un verre de vin pour pouvoir, ensuite, tenir un discours très iconoclaste sur l’orthographe.
L’exercice de workshop préféré de Géraldine
Dans cet exercice, les groupes tirent au sort des situations initiales, des situations finales et des péripéties. Chaque groupe, doit créer un scénario qu’il présentera aux autres groupes. Ce qui intéresse Géraldine dans cet exercice, sont les liens et les articulations que les collaborateurs créent à partir d’une situation initiale pour aboutir à une situation finale et permettre ainsi aux collaborateurs de différents départements de mieux travailler ensemble et de se raconter une histoire commune ensemble.
L'effet d'expérience est un postulat qui se définit par : " Le coût unitaire total d'un produit (hors inflation) décroît d'un pourcentage constant chaque fois que la production cumulée de ce produit par l'entreprise est multipliée par 2. " Exemple : ce pourcentage s'élève à environ 5 % pour l'agroalimentaire, 8 % pour le textile, 10 % pour l'automobile et 40 % pour les microprocesseurs. La courbe d'expérience est une représentation graphique, à l'échelle décimale, ou logarithmique (elle devient alors une droite), de l'effet d'expérience.
L'effet d'expérience se constate aussi bien dans les activités industrielles que dans les services. Sa prise en compte donne des indications au dirigeant sur les enjeux du niveau d'activité et de la croissance de son entreprise par rapport à ses concurrents.
Ainsi, l'effet d'expérience peut être considéré comme une barrière à l'entrée, pour des entreprises ayant réagi trop tardivement face à un domaine d'activité prometteur.
Contexte
L'effet d'expérience a été décrit en 1966 par Bruce Henderson, le fondateur du Boston Consulting Group, inspiré par la loi de Wright, énoncée dans les années 1930 par des fonctionnaires du ministère américain de la Défense.
Comment l'utiliser ?
Étapes
L'effet d'expérience s'explique par 4 causes principales :
Les économies d'échelle : elles correspondent à un étalement des coûts fixes sur des quantités plus importantes et à une diminution du coût des investissements par unité quand la capacité augmente.
L'effet de taille : en plus des économies d'échelle, l'effet de taille permet à l'entreprise de renforcer son pouvoir de négociation vis-à-vis de ses fournisseurs, grâce à un approvisionnement à des conditions plus favorables (cf. les 5 forces de Porter).
L'effet d'apprentissage : il exprime l'amélioration de la productivité du travail et résulte de la répétition des tâches par le personnel de l'entreprise (particulièrement pour les activités de main-d'oeuvre).
L'innovation (et la substitution capital/travail) : elle se traduit par l'amélioration des procédés de production (standardisation et simplification) et le remplacement progressif de la main-d'oeuvre par l'automatisation.
Méthodologie et conseils
Ce postulat constaté dans tous les domaines d'activité s'explique par 4 causes principales.
L'expérience peut être copiée en incorporant des améliorations mises au point par d'autres, ou contournée par de nouveaux concurrents utilisant des équipements disponibles plus performants. L'expérience peut aussi être confisquée par des produits de substitution. Il existe de nombreuses activités où l'expérience accumulée des concurrents dominants a été annulée par une innovation technologique majeure (exemple : les fabricants de pellicules argentiques Fuji, Agfa et Kodak face au passage à la photographie numérique).
Avantages
En raison de l'attention accordée à toutes les réductions de coûts envisageables, la prise en compte de l'effet d'expérience doit permettre d'améliorer l'efficacité de l'entreprise et la rigueur de sa gestion.
Précautions à prendre
La domination par les coûts ne peut s'appliquer qu'à des domaines d'activité où le facteur clé de succès principal est le prix. Elle n'est pas pertinente dans d'autres activités où la concurrence ne porte pas sur les prix et les coûts (exemples : le luxe, les technologies de pointe...).
La valeur économique est aujourd'hui liée à la personnalisation de l’offre, son absence engendre la banalisation ayant comme conséquence, une concurrence qui s’exerce principalement sur le critère prix.
L’expérience client est, par erreur, envisagée comme la somme de toutes les rencontres d’un client avec un produits et un service. En fait, l'expérience client résulte à la fois de la valeur perçue communiquée par la marque et de la qualité des moments vécus par le client / usager.
Le design d'expérience, dans la logique de la symétrie des attentions, permet d'optimiser expérience client et expérience collaborateurs en miroir
Tout est expérience : la mission sociale de l'entreprise, la création d'un service, le brand content de la marque sur mobile, les espaces de rencontre du magasin, le nouveau format de réunion, le logiciel de collaboration inter services...
Une telle démarche exige, au-delà des logiques de «silos», que le responsable de l'expérience devienne central au sein de l’entreprise. Les postes actuels de "experience strategist" ne permettent pas cette transversalité : ils ne sont pas "designer d'expérience". C'est aux directeurs de la communication / marketing de prendre cette responsabilité en investissant le champ applicatif de la marque.
Il semblerait que seuls les scénaristes d'HBO proposent des expériences nouvelles "à vivre"
Dommage c'est des séries et au mieux on peut les regarder à nouveau ou passer un bon moment à en parler avec des amis. On espère que la saison 2 de Westworld va continuer de nous immerger dans ce fabuleux et dangereux univers d'apparences trompeuses #icantwait Contrairement à Netfilx, pas d'intelligence artificielle pour guider les choix.
Alors comment les scénaristes d'HBO font ils pour proposer les meilleures séries depuis des années avec 6 Feet Under et Game Of Thrones ?
Le monde de l'entertainment, de la communication, du design de services et du management ont en commun d'exploiter et de vendre des expériences.
Je crois que les scénaristes peuvent nous apprendre énormément sur le design d'expérience. Et ainsi nous faire saisir l'apport du design d'expérience vs. le design thinking.
Au cinéma, au théatre, dans les arts vivants ou dans les livres c'est les moments dramatiques, humoristiques ou spectaculaires qui vont cristaliser l'attention
Pine and Gilmore, nous invitent à penser que l’expérience théâtralisée constitue le principal élément marketing (L’expérience EST le marketing). L'expérience étant un moment de vie au contact de l'entreprise que ce soit un produit / service / lieu / employé...
Ils nous proposent de ramener la conception d’expériences de marque à 3 grandes facettes :
le décor, le design, la mise en scène
le récit, l’histoire, l’intrigue
la participation du consommateur
Ce qui rend ces expériences mémorables c'est leur intensité émotionelle, plus elles sont intenses plus elles peuvent changer notre perception et impacter nos choix futurs.
Ainsi dans le théatre, la légitimité d’une scène dramatique (sa fonction principale) est de pousser le personnage à changer. Son arc dramatique va passer une nouvelle étape. Par l’aspect dramatique d’une scène, le personnage fera face à des décisions ou à des complications qui modifieront durablement ce qu’il pense ou sa façon d’être et d’agir (source)
Dernier né des studios Pixar, le film d’animation « Vice-Versa » nous fait entrer dans le cerveau de Riley, une petite fille dont la vie est chamboulée par le déménagement de ses parents. Autour du centre de contrôle, cinq drôles de personnages –joie, tristesse, colère, peur et dégoût – se disputent les manettes. Ainsi Riley bébé qui joue avec son père à la sortie du bain ou qui patine entre ses parents sur un lac gelé du Minnesota. Telle autre situation provoquera au contraire des sensations désagréables, qui seront « encapsulées » dans un souvenir.
"Qui est le designer d’expérience ? En quoi est-il différent d’un artiste ou d’un scénariste ?
Le designer observe le monde, le questionne, imagine des changements et les rend concrets.
Prenons une situation simple : un bistrot en ville, un couple se découvre, se dévoile, s’observe… Les yeux de l’un sont plongés dans celui de l'autre, et leurs mains s’entrecroisent et s’entremêlent. Cette scène est belle car elle est simple et en même temps intense : un regard profond, sans pudeur, que le vin rouge a surement libéré…
Quels points de vue peuvent être abordés vis-à-vis de cette scène ?
Est-ce une scène qu’on a vécu, à laquelle on repense ? Est-ce une scène à laquelle on a assisté, qui nous a touché ? Est-ce une scène qui nous fascine ? que nous souhaitons sublimer ?
La posture de l’artiste est souvent une posture contemplative, émerveillée, ou bien interrogatrice… L'artiste représente le réel tel qu’il le voit et utilise des dispositifs poétiques, formels, coloriels, vidéographiques etc… pour représenter la réalité du monde avec son regard. Il donne à voir sa vérité du monde par sa subjectivité : gros plan sur les mains longues et fines de l’homme puis celles strictes de la femme, puis zoom sur leurs yeux avec un effet esthétique,… détour dans l’espace et les galaxies pour raconter la profondeur de leur échange de manière symbolique… multiples plans sur toutes les mains du monde … sculpture qui représente ces deux mains dans leur plus beau geste…
La posture du designer part de la même observation : un constat, une émotion, une intuition… mais son ambition est bien différente… Il est interventionniste : il observe le couple en train de se caresser les mains et il rêve… il se demande comment il peut sublimer, améliorer, augmenter ce moment. Que peut-il faire vivre de plus à ce couple qui a déjà tout ? Que peut-il inventer pour en augmenter l’intensité ? Ressentir mieux les textures ? Se cacher des autres ? Parler une langue codée par la gestuelle ? Capturer la sensation de ce moment à travers un dispositif tactile ?… Le designer d’expérience veut modifier le monde réel, il veut amplifier l’expérience vécue… et il veut que ses rêves soient effectifs. Pour cela, il imagine tout ce qui est en son pouvoir (dispositifs, objets, appli, scénarios… ) pour y parvenir. Et si les restaurants proposaient des tables spéciales pour les couples munies d'un tunnel de discrétion, ou d’un capteur à texture, ou bien d’un traducteur de sensations ? Et si nous vivions dans un monde tel qu’imaginé dans la Science des rêves de Michel Gondry ? Et que nos scénarios de films soient des scénario de vie… ? Il serait temps que nos rêves deviennent réalité."
Géraldine Hatchuel, Fondatrice de Choregraphy, 1ère agence en design d’expérience
Références :
Rêve habité, expression tiré du texte de David Bihanic dans Cahier de recherche de l’École de design Nantes Atlantique, Cadi, 2008
La Science des rêves, film franco-italien, réalisé par Michel Gondry et sorti en 2006
DES EXPERIENCES TRANSFORMATRICES
Vaincre l'habitus pour inciter les gens a essayer d'autres marques, produits, services (source)
Rocé se demande « qu’est ce qui pousse un jeune à garder l’argot et la démarche alors qu’il prend de l’âge », on peut penser que c’est parce que ces manières de se comporter, de parler sont tellement acquises, intériorisées par l’individu pendant son enfance qu’il lui est quasi-impossible de s’en débarrasser.
Dans sa chanson Rocé fait notamment référence à plusieurs reprises au concept de « disposition » (« disposé à… »). Les dispositions sont en sociologie des structures cognitives qui déterminent les actions des individus dans un contexte donné. Ces dispositions sont des aptitudes qui correspondent à des manières de penser, d’agir et d’être des individus.
Pierre Bourdieu explique dans Le sens pratique (1980) que ces dispositions sont durablement acquises par l’individu au cours de sa socialisation. On peut alors définir le concept d’habitus comme l’ensemble des manières d’être, d’agir et de penser, intériorisé durablement par l’individu au cours de sa socialisation.
La chanson de Rocé intitulée « Habitus » cherche à illustrer l’idée que notre environnement ainsi que l’ensemble de nos expériences passées, notamment celles vécues pendant l’enfance forgent notre identité, notre personnalité et influencent nos trajectoire futures, tant dans le choix du conjoint (homogamie sociale) que dans les projets professionnels.
Cet habitus, « structures structurées prédisposées à fonctionner comme structures structurantes », générateur de nos attitudes et comportements futurs, est le produit d’un certain conditionnement lié à nos conditions d’existence, d’une socialisation différenciée selon notre milieu social. Les différentes expériences vécues dans l’enfance dépendent en effet des conditions de vie. L’habitus sera donc différent selon que l’on ait grandi à la campagne ou en ville, en banlieue ou en centre ville, dans une maison ou un petit appartement, que l’on soit parti en vacances à l’étranger ou qu’on ne soit jamais parti en vacances, ou encore que l’on soit «le jeune abonné au musée ou celui à l’abri de bus » pour reprendre les paroles de Rocé.
Et surtout souvent la solution c'est de réadopter des pratiques anciennes.
Jos de Blok répond à la question: "Quelle est la difficulté principale à faire durer Buurtzorg ?" Il répond que les changements, sur lesquels tout le monde insiste, sont aussi un risque, car il faut également penser à préserver les routines existantes qui fonctionnent bien dans l'entreprise. Buurtzorg à réinventé le service public dans les pays pays, en revenant à une organisation du travail qui date des années 80.
LES OUTILS DU SCENARISTE
Pine and Gilmore, nous invitent à penser le client dans le temps, l’espace et l'action au niveau de chaque point de contacts. L’expérience est théâtralisée.
Comme par exemple sur le Pike Place Fish Marketà Seattle qui est devenu une attraction touristique populaire et où les poissonniers lancent le poisson que les clients ont acheté, avant d'être enroulés. Les salariés deviennent des acteurs, les clients deviennent des invités et le lieu de travail devient une scène de théâtre où le travail est réalisé devant le client pour lui montrer comment il est bien fait.
Les scénaristes ont un outil qui est trés utilisé dans les contes : le parcours du héro.
L'autre outil permet de faire varier les héros de l'histoire à partir d'archétypes.
Il y a quelques semaines se déroulait la 12ème édition de PRODURABLE, le plus grand événement européen des acteurs et des solutions pour l’Economie Durable. L’occasion de faire le bilan des grandes tendances qui animent la RSE cette année.
Cette année encore, PRODURABLE a fait un véritable carton plein pour sa 12ème édition, qui a enregistré une hausse de 35% de sa fréquentation. Près de 8600 professionnels se sont rendus au Palais des Congrès les 9 et 10 avril et la grande majorité des conférences et ateliers affichaient complets. 130 conférences, 450 conférenciers, 250 partenaires et plus de 80 journalistes accrédités ont fait vivre durant deux jours l’évènement.
Entreprises en transition, start-ups, grands groupes et professionnels du secteur étaient au rendez-vous, pour faire encore une fois de PRODURABLE l’evenement phare du « Business for Good » , mais aussi le moment idéal pour sonder les tendances du secteur. Alors, à l’occasion du bilan exceptionnel de PRODURABLE, quelles sont les tendances que l’on voit se dessiner dans la RSE ?
La RSE : l’affaire de tous, l’affaire du siècle
Premier constat de cette édition de PRODURABLE : Des acteurs plus nombreux, mais surtout venus d’horizons et de secteurs nouveaux, s’impliquent et s’engagent sur des sujets aussi cruciaux que le climat, le carbone, la mobilité, la ville, la consommation et la production, les déchets, etc …. Que l’on parle de RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) de RSM (Responsabilité Sociale des Marques) ou de RSO (Responsabilité Sociale des Organisations), tous les acteurs économiques sont désormais concernés par leur impact sur l’environnement . En quelque sorte, la RSE « sort de ses gonds » .
« La transformation s’accélère dans le monde et ça se ressent sur Produrable.Une évolution majeure cette année : les visiteurs viennent de secteurs de plus en plus variés car la RSE devient stratégique aussi dans la banque assurance, le luxe, les SSII, la grande conso… pas seulement dans l’énergie, la mobilité, l’éco circulaire » Thomas Parouty, agence MIEUX
Mais cela ne s’arrête pas aux organisations : chacun de nous, consommateur, citoyen, est désormais acteur à part entière de cette transition. Applis pour mieux consommer, pétitions, mobilisations citoyennes, éducation et sensibilisation : toutes ces thématiques étaient au coeur des conférences et des ateliers de PRODURABLE, avec un succès particulièrement marqué pour toutes les solutions coopératives, collectives et citoyennes.
Sans aucun doute, il faudra compter sur l’engagement de tous pour faire cette Révolution Sociétale, dont PRODURABLE avait fait son claim . Parmi les sujets les plus abordés cette année : comment embarquer ses collaborateurs, comment engager ses consommateurs, comment trouver des solutions collaboratives.
Les marques « For Good »
Deuxième grande tendance cette année, l’omniprésence des marques dans le débat sur le développement durable. À en croire les dizaines de conférences et ateliers sur le sujet, ce sont bien les marques qui incarneront la transition et la mettront en pratique. Développement durable : les entreprises et les marques sont-elles des nouveaux acteurs du changement ? Packaging durable : comment les entreprises et les marques s’engagent ? Le temps des marques engagées : quelles solutions innovantes pour la communication des marques ? Marques & Média : ensemble vers le Goodvertising !… Autant de sujets clefs qui ont animé les débats de ces deux jours.
La remise du Grand Prix de la RSM (Responsabilité Sociale de Marque) a marqué le point d’orgue de ces deux jours où les marques ont eu le devant de la scène. 8 lauréats, véritables game changers ont été primés pour leur action en faveur du développement durable au coeur des marques :
#BTOC PRODUITS : Tefal (Groupe Seb) pour sa gamme Resource®, la première gamme de poêles 100 % recyclées, issue de l’économie circulaire française.
#BTOC SERVICES : Aviva pour La Fabrique Aviva qui permet de financer des projets d’entrepreneurs à fort impact sociétal et environnemental. A ce jour, 1M € ont été investis par La Fabrique Aviva.
#BTOB : Interface pour sa démarche exemplaire Mission Zero®, mise en place il y a 25 ans, qui démontre qu’un fabricant de moquette gros consommateur de pétrole peut devenir la 1ère entreprise au monde à adopter un modèle totalement circulaire.
#RSM NATIVE : Bioviva Éditions pour ses jeux éducatifs éco-conçus en France qui associent éducation au développement durable et épanouissement de l’enfant.
#ONG AVEC UNE MARQUE :
[Ex-aequo] : Emmaüs Défi en partenariat avec Carrefour pour soutenir le développement et l’essaimage de la Banque Solidaire de l’Équipement, qui apporte une solution concrète aux personnes venant d’obtenir un logement pérenne après avoir vécu des situations d’hébergements précaires.
[Ex-aequo] : Marine Stewardship Council (MSC) et Aquaculture Stewardship Council (ASC) engagées avec de nombreuses marques et distributeurs pour la semaine de la pêche responsable dont l’objectif est de mobiliser les citoyens pour la préservation des océans, des lacs, des rivières et pour la Pêche responsable.
#COUP DE COEUR DU JURY : Spareka pour son opération Repair Tour de France qui permet aux citoyens de France d’entretenir et de réparer eux-mêmes électroménager, piscine et motorisation de portail et de garage.
#COUP DE COEUR DES ETUDIANTS D’AUDENCIA : Monoprix et sa démarche « Tous Cultiv’acteurs » dont l’ambition est d’accompagner les agriculteurs dans une démarche de progrès vers la labellisation de leurs produits par Bee Friendly, un référentiel très exigent qui comporte une liste noire de pesticides interdits et une liste de bonnes pratiques agricoles.
« Merci pour cette superbe édition du salon.
Nous avons eu beaucoup de personnes sur notre stand, beaucoup de participants à nos ateliers et de nombreux messages sur Linkedin, d’un public plus large que les fois précédentes. Merci également pour ton invitation à participer au Grand prix de la RSM, très bonne idée qui gagne à prendre de l’ampleur. Fella Immalayenne, Global Compact France »
L’innovation, le digital et la Tech au service de la RSE et le développement durable
La tech, l’innovation et le digital semblent aussi avoir de beaux jours devant eux dans la RSE. L’usage de l’intelligence artificielle, de la Blockchain, des neurosciences, du digital et des applis a été au coeur des débats et bien souvent proposé comme une solution, notamment par les start-up, omniprésentes sur le Salon à travers 3 Pavillons Start-up ou à le trophée des Elanceurs du groupe La Poste. À n’en pas douter, le numérique, l’innovation et les nouvelles technologies sont de puissants leviers du développement durable demain.
Mais l’innovation ne s’arrête pas à la technologie. Durant deux jours, les experts présents sur le salon ont aussi parlé innovation managériale, méthodes agiles, entreprise libérée, manager augmenté… Autant de concepts qui montrent que la réflexion de l’entreprise durable va désormais au-delà des indicateurs socio-économiques et environnementaux. Désormais, des notions comme le bonheur, le bien-être au travail, la bienveillance, l’autonomie s’imposent comme des concepts clefs pour les organisations qui souhaitent faire leur Révolution Sociétale.
« Habitués des salons professionnels à « impact » nous apprécions la qualité et la pertinence des interventions ainsi que la diversité des solutions proposées dans le village. Ravis de voir que RSE & Nouvelles façons de travailler sont indissociables ! » Eleonore Blondeau – Clean Cup
« Produrable 2019 : le meilleur millésime jusqu’à présent, avec une fréquentation supérieure aux années précédentes. C’est un rendez-vous incontournable où professionnels du Développement Durable et de la RSE se retrouvent avec des entreprises de croissance, inspirantes et innovantes. De notre côté, nous avons mis en valeur 25 start-ups sur notre stand. Elles repartent satisfaites, tant de leur mise en valeur que des contacts business qu’elles ont pu nouer. De ce salon on repart avec une véritable énergie » Philippe Kunter, Bpifrance
Dépasser la RSE : vers la raison d’être et l’entreprise à mission
Enfin, une question a animé PRODURABLE cette année : comment dépasser la RSE, la faire se réaliser vraiment, en une véritable Révolution Sociétale ? Avec la Loi PACTE, les notions de raison d’être et d’entreprise a mission ont été au coeur des débats, ainsi que les pratiques les plus innovantes de l’entreprise durable (DPEF, Rapport intégré…). Alors que de plus en plus d’entreprises commencent à être mâtures sur les questions RSE, certaines commencent déjà à se demander comment affirmer encore plus leur engagement, comment aller plus loin.
Si les outils juridiques sont encore flous à ce sujet, on voit que de plus en plus d’entreprises opèrent une transformation profonde de leur business model, de leur façon de produire, jusqu’à parfois inscrire officiellement dans leurs statuts les ambitions socio-environnementales. La RSE, véritable tremplin vers une transformation radicale des acteurs économiques ? Et si c’était ça la Révolution Sociétale ?
Notez les prochains Rendez Vous PRODURABLE :
1er octobre, à LYON pour la 2eme édition des Rencontres PRODURABLE à LYON.
Selon une nouvelle étude de cas rapide de la Cour des comptes européenne, malgré l'engagement de l'UE en faveur de la durabilité et des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, la Commission européenne ne communique pas d'informations et n'assure pas de suivi en ce qui concerne la manière dont le budget et les politiques de l'UE contribuent au développement durable et à la réalisation des ODD. Les conditions préalables nécessaires à l'établissement de rapports pertinents sur la durabilité au niveau de l'UE ne sont, pour la plupart, pas encore réunies, affirment les auditeurs. La Commission n'a pas encore intégré la durabilité dans les rapports sur la performance, notamment en raison de l'absence de stratégie à long terme sur le développement durable à l'horizon 2030. Parmi les institutions et agences de l'UE, deux publient actuellement des rapports sur la durabilité, tandis que les autres ne le font que de manière ponctuelle.
Les rapports sur la durabilité, également appelés «rapports sur la responsabilité sociale des entreprises» ou «communication d'informations non financières», permettent à une organisation de publier des informations relatives aux incidences économiques, environnementales et sociales de ses activités. Ils lui permettent également de présenter ses valeurs et son modèle de gouvernance, et d'illustrer le lien entre sa stratégie et son engagement en faveur d'une économie mondiale durable.
L'UE s'est engagée en faveur de la durabilité et de la réalisation des ODD. Sa législation fait obligation à certaines grandes entreprises de communiquer des informations sur la durabilité, et celles-ci intègrent de plus en plus les ODD dans leurs rapports. Les auditeurs ont examiné si la Commission montrait l'exemple en matière de communication d'informations sur le développement durable, et ont évalué si les conditions préalables à l'établissement de rapports, telles qu'une stratégie assortie de valeurs cibles, étaient en place. Ils ont également vérifié si d'autres institutions de l'UE publiaient des rapports sur la durabilité.
«Les citoyens ressentent l'envie et le besoin d'avoir des informations fiables sur la manière dont l'UE contribue au développement durable dans des domaines tels que le changement climatique», a déclaré Mme Eva Lindström, le Membre de la Cour des comptes européenne responsable de l'étude. «Compte tenu de l'engagement de l'UE vis-à-vis des ODD, la Commission devrait être en mesure de rendre compte des résultats obtenus».
Communiqué de presse : Les rapports établis par l'UE sur la durabilité et les objectifs de développement durable des Nations unies font toujours défaut, selon la Cour des comptes européenne