Après avoir dessiné les grandes lignes de la nature et du fonctionnement de l’entreprise, qui peut prendre des formes multiples, nous avons montré ses interactions principales avec l’environnement. Celui- ci doit être compris à une échelle locale et à une échelle globale, selon lesquelles les enjeux environnementaux diffèrent. Nous avons vu que les activités de l’entreprise impactent fortement l’environnement, mais que l’entreprise peut également remédier à ses impacts non seulement par la compensation mais par l’innovation. Par ailleurs, l’entreprise, par son activité, peut également être porteuse de solutions pour le bien de notre environnement et de ses parties prenantes. Nous avons montré l’évolution historique de l’intégration des enjeux environnementaux à la gouvernance de l’entreprise : la prise de conscience de l’environnement a démarré à une échelle locale, avant de prendre des proportions globales amenant à la création de nombreux instruments stratégiques internationaux, qui se sont ensuite retranscrits dans le management de l’entreprise. Le monde économique a aussi constaté l’inévitabilité de l’urgence écologique et s’est également construit ses armes.
Les mécanismes actuels permettant d’intégrer la voix de l’environnement au fonctionnement de l’entreprise sont déjà nombreux et partent autant de la gouvernance interne qu’externe à l’entreprise. Cependant, ces mécanismes s’ancrent toujours dans un système économique visant à la création de profit, et peuvent s’avérer insuffisants.
C’est pourquoi le groupe de travail mis en place par La Fabrique Écologique sur « La voix de l’environnement dans l’entreprise » a proposé 3 recommandations majeures pour les entreprises:
Recommandation N°1 :
Créer la fonction de médiateur environnement
Recommandation N°2 :
Intégrer un.e représentant.e de la Nature et des générations futures au Conseil de Gouvernance
Recommandation N°3 :
Faire l’examen systématique de l’application du guide des bonnes pratiques et communiquer à ce sujet
Le Guide de Bonnes Pratiques liste lui-même 25 bonnes pratiques, suggestions d’actions, de mécanismes pour une meilleure prise en compte des enjeux de l’environnement.
Elles sont destinées aux entreprises afin d’optimiser leur performance globale, de s’assurer que leur création de valeur est partagée entre l’entreprise, ses parties prenantes et notre environnement.
Toutes les entreprises n’appliqueront pas toutes ces bonnes pratiques.
Nous espérons néanmoins qu’elles considèreront avec intérêt ce guide de bonnes pratiques pour porter la voix de l’environnement dans l’entreprise.
Ces recommandations s’adressent à toutes les entreprises de plus de 50 employés. Elles peuvent aussi être prises en considération par les diverses Parties Prenantes dans l’expression de leurs attentes vis à vis des entreprises.
Ce rapport ne propose pas de solution unique, au contraire : c’est dans la convergence des efforts et la multiplicité des points de départ d’actions que des solutions adaptées à chaque contexte pourront naître et qu’un redressement positif et durable de la situation environnementale actuelle sera possible.
Certaines de ces recommandations ou bonnes pratiques sont déjà mises en œuvre par des entreprises. La diffusion de ces Bonnes Pratiques ne peut que favoriser la contribution de tous les acteurs économiques à une meilleure gestion de notre environnement.
L’entreprise, par définition, est créatrice de valeur qu’elle partage avec ses différentes parties prenantes telles que ses collaborateurs, clients, fournisseurs, actionnaires, et la société civile.
Le rapport complet est a lire ici : https://www.lafabriqueecologique.fr/quelle-voix-pour-lenvironnement-dans-lentreprise-2/