Dans le détail, les Français souhaitent notamment que les entreprises qui reçoivent des aides publiques contribuent davantage au bien-être collectif (à 91%, avec là encore des scores impressionnants pour les plus de 50 ans), qu’elles prennent davantage en compte le bien-être de leurs salariés (à 91% également, et encore plus pour les CSP-) ou qu’elles aient une responsabilité vis-à-vis des territoires dans lesquels ils sont implantés (à 90%). A relever, les très hauts scores des top box, les réponses «tout à fait» particulièrement élevées (entre 42 et 52%), qui sont «plus engagées et plus pertinentes», note Hugues Cazenave.
Les sondés espèrent encore que les entreprises qui le peuvent relocaliseront leurs activités internationales dans l’Hexagone (à 89%), développeront une vision de long terme (à 89% aussi), s’impliqueront davantage dans l’amélioration de la société et repenseront leur rôle (à 88% à chaque fois), qu’elles donneront plus de sens à leur activités (à 88% toujours) ou qu’elles fassent davantage pour l’environnement (à 86%). «Cette exigence renforcée de sens dans les pratiques des entreprises se révèle particulièrement intense dans des domaines comme le bien-être des salariés, la relocalisation des activités internationales et bien sûr la protection de l’environnement», relève Hugues Cazenave.
En tout cas, pour les Français, c’est très clair: il est important et pas secondaire que les entreprises renforcent leurs actions dans l’emploi, les salaires et la sécurité sanitaire sur le lieu de travail (à 94%); l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle, le fait de privilégier des fournisseurs locaux et la limitation des déplacements professionnels non indispensables (à 91%); l’égalité salariale femmes/hommes et la réduction de l’impact environnemental de leurs activités (à 89%); le recours à des modes de transports plus écolo (à 87%); le développement du télétravail (à 86%) loin devant le soutien aux associations, à vocation sociale (à 72%) et culturelle (à 64%).
Cette meilleure contribution au bien-être collectif serait source de motivation, de fidélisation et de cohésion pour les salariés (à 88% chacun), une source de recrutement de collaborateurs et de clients (à 85% chacun), un moyen de fidéliser ses clients (à 83%) et d’augmenter ses performances économiques (à 82%). «Les Français jugent massivement que cette meilleure contribution au bien-être collectif produirait des effets positifs tant sur la motivation et la fidélisation de leurs salariés que sur l’image auprès de leurs clients et des consommateurs», résume Hugues Cazenave.
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