L’étude révèle que toutes les organisations ont pour socle commun une première action d’ordre environnemental, avec la mise en place du tri des déchets, assortie d’un dispositif de veille et de mise en conformité avec la réglementation. C’est le point de départ d’un cheminement progressif conduisant les organisations à augmenter le nombre d’actions qu’elles entreprennent et à les diversifier sur les champs sociaux et économiques, années après années. Quatre étapes clés ressortent de cette étude, à l’image du stade de développement de certaines espèces végétales :
- Au démarrage : les jeunes pousses (12% des organisations), engagées depuis 1 à 2 ans. Elles mènent en moyenne 5 actions, ici et là, sous l’impulsion de quelques collaborateurs, notamment pour développer l’ancrage local de l’organisation. Les petites structures sont ici plus représentées que dans les autres segments, preuve que désormais la RSE n’est plus l’apanage des grands groupes.
-Ensuite vient le temps de l’organisation pour les arbustes (23%), engagés depuis plus de 3 ans. Ils engagent entre 5 et 9 actions en mettant plus l’accent sur les enjeux RH (recrutement favorisant la diversité et l’intégration du handicap pour 55%), les conditions de travail ou en direction des parties prenantes (59%).
-Les peupliers (38%), engagés depuis plus de 5 ans, choisissent de pousser plus fortement certains sujets, comme la réduction de leurs déchets (69%), de leurs consommations (60%) et débutent une réflexion sur la raison d’être de l’organisation (60%). Ils engagent de 10 à 14 actions.
-Enfin, les chênes (27%), engagés depuis plus de 8 ans, approfondissent les principaux enjeux non couverts dans une recherche globale de maîtrise de l’ensemble des impacts. Réduction des
émissions de CO2 (80%), achats responsables (78%), protection de la biodiversité (61%), économie circulaire (51%) sont autant d’exemples des 15 à 21 actions engagées en moyenne
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