Qui je suis ?
Conseil en marketing et communication pour des marques, des entreprises et institutions, je travaille en indépendant depuis plus de 10 ans maintenant, après un parcours en agences de publicité et de communication.
J’ai la chance de travailler sur des sujets très variés, accompagnant aussi bien des multinationales sur des problématiques de positionnement ou de branding, des marques nationales sur leurs lancements de produits ou de services mais aussi des entreprises locales sur leur transformation digitale ou tout simplement pour les aider à savoir parler d’elles-mêmes.
J’interviens également dans plusieurs écoles (Efap, Sup de Pub, ISG,...) pour que les étudiants puissent se servir des atouts du planning stratégique en amont de toute action marketing ou de communication.
Dans ce contexte changeant, je crois plus que jamais en l’importance de ce métier et dans son aspect opérationnel. Le planneur doit savoir traduire les « bruits » de l’écosystème autour d’une marque pour qu’ils aient un impact tangible sur les prises de parole ou actions.
Le planning stratégique évolue ?
Une partie du planning stratégique qui n’évolue pas (et n’est pas amenée à évoluer selon moi) c’est son principe de base : comprendre le consommateur, saisir ses attentes et les traduire pour une marque, en tenant compte de la réalité de l’entreprise (là où ell est et là où elle va), de son marché et de ses concurrents. Être planneur c’est « trouver des idées de marque » disait Jean-Marie Dru. Ce point là est amené à rester.
En revanche, ce qui évolue aujourd’hui c’est à la fois ce que l’on met dans « idées de marque » et sur la fréquence à laquelle on a besoin du planning.
C’est sur le lien global entre une marque et ses clients/consommateurs que le planneur travaille aujourd’hui. Pas seulement sur la campagne de communication, mais sur la relation entre ces deux parties prenantes, ce qui va bien sûr se matérialiser en communication (publicité on et off line, brand content, communication éditoriale, RP, événement,...) mais également dans le lien commercial (quel programme de promotion, de fidélité,...) voire dans la conception même de son offre (quelle stratégie d’entreprise, quelle politique d’innovation, quelle implication des clients et des communautés,...). Plus que jamais, le planneur est le conseiller du couple marque/clients.
Et parce que l’intervention du planneur est de plus en plus large, elle doit être aussi de plus en plus fréquente. Avant un planneur pouvait rester « extérieur » aux marques et n’intervenir que ponctuellement. Aujourd’hui, la relation doit être continue car les expressions des marques se renouvellent sans cesse et elles ont beaucoup à gagner à associer un planneur à leurs prises de décisions.
C’est pour ça que le planning doit être accessible. Fini les planneurs parlant de Derrida et du déconstructivisme. Le boulot dans la cuisine du planneur, aussi complexe qu’il soit, ne doit pas être indigeste pour ceux qui bossent avec lui. Un des boulots du planneur, c’est rendre les concepts évidents. Nous sommes dans une culture du pitch, il faut que l’on arrive à se l’appliquer à nous-même.
Le planning est donc plus vivant et opérationnel que jamais.
Comment j’y contribue dans ce groupe ?
Pas beaucoup pour l’instant !! En tous cas pas assez.
Mais j’ai très envie de monter des groupes de réflexion sur les sujets les plus problématiques pour profiter de l’intelligence collective de ce groupe. Par exemple, j’aimerais que l’on se penche sur le lien entre les politiques de promotion des marques et la lutte contre la sur-consommation. Peut-on déconsommer tout en soutenant ses marques préférées ?
Il y a tellement de sujets sur lequel le planning peut et doit se pencher. La période est vertigineuse mais aussi très excitante.
NOUS LES PLANNEURS STRATEGIQUES
RDV le 24 juin 2021, 09:00 pour parler de notre métier et de ses enjeux. Et de nos objectifs pour la plateforme www.leplanneur.fr
Inscriptions : https://lnkd.in/ep6y_X3