
En 2020, Bon Pote présentait les 12 excuses de l’inaction climatique et les manières d’y répondre, sur la base d’un article scientifique qui a depuis touché une forte audience. Dans ce travail, 12 discours de délai, qui « acceptent la réalité du changement climatique mais justifient l’inaction ou des actions inadéquates », étaient identifiés et analysés. Les auteurs de l’article sur les 12 discours d’inaction climatique soulignent que ces derniers « s’appuient sur les préoccupations et les craintes légitimes (…)
Mathieu Saujot, chercheur à l’IDDRI, Sarah Thiriot, sociologue à l’Ademe ont donc répondu à ces arguments afin de progresser dans notre capacité à rendre possibles ces changements de modes de vie. Pour cela il nous paraît essentiel d’éclairer et orienter le débat avec les acquis et connaissances des sciences humaines et sociales.
Penser la transition de manière à ce qu’elle n’impacte pas les plus vulnérables et qu’elle soit au contraire un progrès social est évidemment essentiel et peut aussi être exploré au niveau sectoriel. Concernant l’agriculture et l’alimentation, il faut à la fois penser les évolutions des filières, le revenu des agriculteurs et les ménages les plus contraints, ce qui implique d’anticiper les politiques publiques nécessaires. Sur cet exemple, des solutions existent et peuvent être mises en place. Ce n’est donc pas un défi impossible.
