Dans ce contexte, le Baromètre pointe d’ailleurs le recul de la connaissance de ce qui différencie le bio : 41% des Français s’estiment suffisamment informés de l’impact sur la santé de l’agriculture biologique (en baisse de 4 points par rapport à 2022) et seuls 39% de son impact environnemental (-4 points également). Un recul également de la connaissance des normes auxquelles sont soumis les produits bio : une majorité (53%) de Français indique ainsi ne pas connaître la façon dont les produits bio sont contrôlés ou la réglementation en agriculture biologique (les produits concernés, l’encadrement des pratiques, les différences avec les réglementations à l’international, etc.).
La fatigue alimentaire s’illustre aussi dans le recul des habitudes en matière de cuisine : si 72% des Français disent aimer prendre le temps de préparer des repas, ce taux est en baisse de 5 points par rapport à l’année dernière. A l’inverse, 34% des Français indiquent que faire la cuisine est pour eux une corvée (en hausse de 4 points). Des résultats à mettre en relation avec les 62% de Français qui disent privilégier l’aspect pratique / gain de temps pour leurs achats de produits alimentaires. Une demande de davantage de fonctionnalité donc, qui pénalise le bio, essentiellement associé dans les représentations à des produits bruts, qu’il faut vouloir / pouvoir / savoir cuisiner.