Levidepoches : le blog du planning stratégique

02 octobre 2007

De la stratégie - Après midi animée par Jérémy Dumont, président de pourquoitucours

Aprés midi du 28 novemre 2007.

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14.00- 14.45
On parle tous football : La campagne de communication 360 de Coca cola
Grand Prix des Stratégies Média 2007
⇒ Michel Gotlib, Directeur Commercial et Marketing,  COCA COLA  SERVICE FRANCE
⇒ Michel Teuliere : directeur général, CARAT FRANCE

 


14.45- 15.30
Le cas MONOPRIX  avec DRAFT FCB

15.45 - 16.45:
Table ronde
Entreprise, Marque, produit : de la communication 360° à la communication en 3 Dimensions
-    Ou en est-on de la communication cross média, multicanale, transversale, intégrée, 360, globale : réalité ou jargon d’agence ?
-    Les annonceurs et les agences sont –elle aujourd’hui organiser efficacement pour la communication globale ?
-    Marketing direct, Internet, pub : Quel est le bon mix d’expression et arbitrer ses investissements ??
-    Internet : pivot des stratégies 360 ?
-    Vers une communication 3D ou comment maximiser les points de contacts avec tous les stakeholders de l’entreprise : actionnaires, salariés, consommateurs, distributeurs…

Table ronde animée par Jérémy Dumont président de  pourquoitucours

⇒ François Banon, VP communication Europe, DISNEYLAND
⇒Jacques Olivier Broner, Président, agence ROUGE
⇒ Reza Ghaem-Maghami, Directeur Général, PROXIMITY BBDO
⇒ Damon Crespin SEVEN - FULLSIX
⇒ Elisabeth Exertier, directrice associée, SITE MARKETING
⇒Corinne Lévy-Melot, responsable communication et publicité NOKIA FRANCE
⇒Simon Bachelet, Planneur Stratégique, MEDIACOM

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16.45- 17.15:
ROI : Analyser vos campagnes pour mieux arbitrer vos investissements
-    Actions RP, communication événementielle : comment mesurer les retombées médiatiques de vos actions
-    Quels sont les outils à disposition pour évaluer les retombées d’une campagne multicanal
⇒ OCCURRENCE

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Marketing : comment les PME peuvent-elles tirer parti des nouveaux enjeux liés au développement durable et aux TIC ?

30 octobre 2007 - de 8 h 30 à 11 h 00
CCIP - 2 place de la Bourse, 75002 PARIS

Dans une PME, la structuration du marketing répond à des particularités et à des enjeux spécifiques par rapport aux grands groupes. Pourtant, les évolutions profondes qui bouleversent la demande des consommateurs et des marchés touchent toutes les entreprises quelle que soient leur taille.
Les deux principaux facteurs qui modifient en profondeur la demande sont l’exigence croissante de développement durable et les nouvelles méthodes pour toucher les clients apparues avec les technologies de l’information et de la communication.
Or, sur un facteur comme sur l’autre, la taille des PME, plus souples, plus réactives et plus relationnelles, est un avantage considérable pour trouver les bonnes réponses marketing, et ce, dans la plupart des secteurs d’activités.

PROGRAMME : 8h30 - 11h00

Les questions suivantes seront abordées au cours de cet atelier :

- Quelles sont les enjeux et spécificités du marketing pour les PME ?
- Dans quelle mesure les outils utilisés par les grands groupes sont-ils duplicables ? Présentation d’une étude menée par Lamtar et Harold auprès de 700 PME avec le concours de l’Usine Nouvelle,
- Quels sont les enjeux liés au développement durable sur le marketing des PME ?
- Quels sont les nouveaux outils liés à l’explosion des technologies de l’information et de la communication ?
- Quels niveaux de coûts et de retombées ?

Intervenants :

- Madame Catherine Ronge, O2 France
- Monsieur Philippe Boutié, Lamtar, et Monsieur Jacques-Yves Lefort, Harold
- Monsieur Jeremy Dumont, Pourquoitucours
- Une PME témoignera de sa démarche de redéfinition de politique marketing

 

Date de la session 30-10-2007
Durée de la session 2 h 30
Lieu de la session CCIP - 2 place de la Bourse, 75002 PARIS

Chambre de commerce et d'industrie de paris

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24 juillet 2007

pourquoitucours (www. pourquoi tu cours . fr, agence de planning stratégique) s'ouvre...un cercle d'innovation dans le marketing, la communication, les médias, la création va traiter 10 thèmes de prospective : courts circuits (www.courstcircuits.fr)

 

                     

courtscircuits est le premier cercle d'innovation transversale dans le marketing, la communication,
les médias et la création. Il regroupe une centaine de professionnels qui mettent en commun leur temps
et leur énergie pour faire avancer la réflexion sur des thématiques clefs. Le résultat de leur
travail est rendu public, en particulier lors de lesaperosdujeudi.
C'est une des initiatives de pourquoitucours qui a lancé l'agence des idées (pourquoitucours), les blogs
participatifs (www.levidepoches.fr), et les rencontres interprofessionnelles (lesaperosdujeudi)...l'année dernière.

Le lundi 2 juillet de 10h à 12h30 à l'échangeur courts circuits s'est réuni pour
décider du programme de la rentrée.

Nous avons abordé ensemble les thèmes de prospective que nous pourrions traiter de
septembre à juin 2008 (nous devons en définir 10 au final) :
- L'accomplissement de soi : à la recherche de "sa vie"
- La mobilité : "nouveaux services on the move"
- La chose publique : " donner et partager...utopie, phantasme ou réalité ?
- Les créatifs : "qui sont les talents de demain" ?
- Identités plurielles : "schizophrénie, marketing & technologies" !
- Les métiers de demain : "les profils émergents"
- Le Facteur temps : "la quatrième dimension créative"
- L'immatériel : "l'économie et la valeur de l'humain"
- La révolution des médias : "media is message"
- La création et le marketing : "le marché comme source d'inspiration créative"

Et des "rêgles du jeu"...

C'est un cercle de professionnels semi participatif :
- un mail sera envoyé tous les mois pour partager les résultats et annoncer le prochain thème afin
que vous puissiez suivre et participer.
- il est possible de proposer des thèmes (avant le 15 septembre, date de cloture de l'agenda de l'année)
- chaque théme est géré par un leader qui sélectionne son "équipe", énonce les objectifs et organise les
réunions d'échange et de travail (ceux qui voudront les rejoindre auront les coordonnées des leaders
dans l'agenda)
- autant que possible des entreprises seront associés à la réflexion pour rester concret et opérationnel
- nous ferons toujours n point sur l'état de la connaissance sur le sujet, nous échangerons avec des experts
pour traiter les points de divergence/convergence entre eux et nous
- les thémes seront transversaux (et non confidentiels), d'interet général
- les professionnels participent en leur nom et la liste des membres n'est pas communiquée
- nous favoriserons l'échange et la créativité (et l'innovation bien sûr)

Rédigé à 12:56 dans 00 AIR DU TEMPS, 02 ALLER, VOIR, FAIRE, 03 BUZZ, 04 CONSEILS, 06 MARKETING ALTERNATF, 12 POURQUOITUCOURS, Avant-Garde | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)

24 avril 2007

l'innovation emotionelle : comment nos emotions vont bouleverser l'innovation, le marketing, la communication, les médias, le management

si elle ne marche pas ici : http://www.slideshare.net/jeremydumont

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13 avril 2007

courtscircuits, première présentation en libre accès : "la décroissance (vivons mieux ensemble : moins de quantité, plus de qualité"...il y a DES-croissances


si elle ne marche pas ici : http://www.slideshare.net/courtscircuits

Commente ces présentations, ajoute y quelques élèments de ta réflexion


Trois semaines. Trois présentations en open source ...courtscircuits
Cette semaine : "la décroissance".
Ensuite "les créatifs culturels" et "le management de l'innovation".
                 

courts circuits ? un cercle de reflexion et d'action : marketing, création, communication, media

En France, nous sommes un peu trop cloisonnés : dans sa fonction, dans son domaines professionels, dans son secteur d'activité.

La créativité, elle par contre vient des mélanges de genre et des rencontres improbables entre les choses et les idées. En plus, en ce moment il se passe plein de choses intéressantes dans nos professions, à paris ou ailleurs. Comme dit une amis "moi je monte dans le train".

Je propose donc de créer un cercle transersal qui regroupe des personnes de domaines professionels différents, et des seceteurs d'activité non concurents de former un cercle d'innovation, de réflexion, et de création.

Nous nous limiterons a 100 personnes dont les noms ne seront pas comuniqués.

25 personns des domaines suivants peuvent maintenant  rejoindre COURTS CIRCUITS : création, marketing, communication, medias. Je choisirai personnellement ces personnes en fonction de leur ouverture d'esprit, de leur envie de faire avancer la création, et la réflexion et aussi en fonction de leur parcours professsionel et de leur capacité à apporter des idées neuves et a les faire se réaliser. J'essayerai autant que possible de venir avec un autre membre au premier RDV.

Les personnes que je connais personnellement sont bien sûr invités à nous rejoindre.

 

http://www.levidepoches.fr/courtscircuits/

 

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07 mars 2007

Growth versus Contribution : une démonstration exemplaire de pourquoi les marques doivent se donner a partager (jeremy dumont, planneur stratégique, pourquoitucours)

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28 février 2007

"comment cibler les individus" : il y a les créatifs culturels, ils représentent 17% des francais (Eric Seulliet, Président de la fabrique du futur et directeur de www.e.emergences.net)

Un des moyens de savoir détecter les valeurs et mode de vie émergents est d’étudier les segments de population les plus avant-gardistes (…) ces fameux créatifs culturels qui inventent une nouvelle culture, un monde nouveau. Ils représentent 17 % de la population française. La [email protected] du Futur constitue un laboratoire « in vivo » et « in vitro » de détection d'usages émergents provenant de personnes avant-gardistes, au premier rang desquels figurent les créatifs culturels.

Il s’agit d’un courant sociologique mis en évidence au début des années 80, aux USA, par le sociologue Paul H. Ray. Il a démontré dans une vaste étude que ces créatifs culturels étaient empreints, de  façon équilibrée, authentique et cohérente, des valeurs du développement durable : ouverture aux autres, forte sensibilité aux questions environnementales, valeurs « féminines », implication sociale et citoyenne, conscience des rapports Nord/sud, dimension psycho-spirituelle.
La grande force de l’étude de Paul Ray est d’avoir montré le poids de ce courant (25 % de la population américaine) et d’avoir mis en évidence que les créatifs culturels ne sont finalement ni marginaux ni isolés.
En France, une étude toute récente, a montré que les CC représentent 17 % de la population française. Ce chiffre peut sembler en retrait par rapport au pourcentage américain. En réalité, la France est quelque peu pénalisée sur le critère psycho-spirituel. Par contre, une part importante (21 %)  de la population française – segment des altercréatifs - est très proche des CC (critère psycho spirituel en moins) en ce sens qu’elle est très désireuse que les choses changent et est très impliquée dans la sphère sociale.

Les fondements de La [email protected] du Futur sont directement liés à ce double constat : nécessaire changement des méthodes d’innovation dans un sens plus tourné vers la détection d’usages émergents – et prise en compte des valeurs et comportements émergents.  La [email protected] du Futur est une association créée à l’été 2006 et dont la vocation est de réconcilier innovation et développement durable (au sens large du terme : dans ses composantes sociétales, environnementales, citoyennes, éthiques…). Son positionnement unique s’impose avec évidence. La [email protected] du Futur ne constitue pas un think tank de plus, mais plutôt un « think network » pour être au plus près du terrain : penser globalement tout en agissant localement ! L'autre idée clé est de considérer que le futur s'imagine d'abord, puis se crée ici et maintenant. L’avenir est l'affaire de chacun de nous et non l'apanage d'experts. La [email protected] du Futur constitue ainsi un laboratoire « in vivo » et « in vitro » de détection d'usages émergents provenant de personnes avant-gardistes, au premier rang desquels figurent les créatifs culturels. 

En partant ainsi de la base, et en faisant remonter ces aspirations nouvelles vers les équipes de R&D et de conception dans les entreprises et organisations, nul doute qu'il en sortira des concepts davantage en adéquation avec les véritables besoins et désirs des consommateurs et citoyens, contribuant ainsi à faire advenir un monde meilleur.

Cette prise de parole a eu lieu dans le cadre de lesaperosdujeudi "la soirée bouches a oreilles" (à la rencontre des autres) qui a eu lieu le jeudi 22.2 a la Zen factory : www.lesaperosdujeudi.com.  Une initiative de pourquoitucours, l'agence des idées.

Rédigé à 22:22 dans 03 BUZZ, 04 CONSEILS, 05 PROFILS DE CONSOMMATEURS, 06 MARKETING ALTERNATF, 08 PRODUITS A CONSOMMER, 09 PUBLICITE, 10 MEDIAS OU PAS MEDIAS, 11 MAGASINS , Avant-Garde | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

"comment cibler les individus" : Avant de cibler, tendons l’oreille sur le net ! (Emmanuel Berne, responsable études pour HEAVEN)

Internet est un formidable outil pour cibler au mieux et approfondir sa connaissance d’une cible. Il est possible d’analyser les requêtes tapées dans les moteurs de recherches, les mots des blogs…. Les cibles deviennent des conversations et des connexions qu’il est stratégique pour les marques de maîtriser.

Dans l’optique de mieux cibler sur Internet, une démarche préalable d’analyse sur les pratiques et comportements des internautes est particulièrement enrichissante. Et si, déterminer des cibles passe pour une phase importante de tout dispositif de communication, son efficacité est avant tout dépendante de sa cohérence avec un contexte donné du web.
Alors comment être plus efficace sur le net ?

D’abord, il est important d’évaluer l’intérêt que représente pour les internautes le sujet, la marque ou le produit que l’on souhaite promouvoir. Pour ce faire, nous pouvons analyser l’ensemble des requêtes tapées dans les moteurs de recherches et qui se réfèrent à l’univers/marché étudié. Cette étape présente un double intérêt, d’une part cela permet d’évaluer les volumes de recherches et mesurer la tendance naturelle des internautes à rechercher volontairement de l’information. D’autre part, les moteurs de recherche sont des espaces d’expression libre, l’étude de la lexicalisation des mots clefs offre de nombreux enseignements, bien sur dans une démarche de référencement de site web mais aussi dans une optique de choix de termes de communication.

La deuxième étape consiste à évaluer l’état actuel de l’offre de contenu sur le net pour le marché. Très brièvement, il s’agit d’identifier et d’évaluer à la fois la visibilité et la pertinence des contenus mis à disposition sur le web par ses concurrents. On étudie alors d’abord le référencement des sites concurrents mais ensuite aussi, la qualité de l’offre éditoriale et l’interactivité proposée.

Enfin, avec la démocratisation des contenus générés par les internautes, il devient absolument indispensable d’écouter les internautes qui prennent la parole sur le net et dont les contributions sur les blogs, forums, wiki et autres réseaux sociaux… ont un impact direct sur la réputation on-line de la marque. Cibler revient alors à écouter ce qui ce dit sur le web pour identifier d’une part peut être des détracteurs qui parasitent une communication mais surtout ses supporteurs.
Sur Internet, dans une vision contributive, les cibles deviennent alors des conversations et des connexions dont la maîtrise définissent directement l’image et la notoriété d’une marque.

Maintenant, pour partager à mon tour un peu plus que du marketing, voici un petit jeu flash inspirée des livres « Où est Charlie ? » http://www.alanoutten.com/  et là encore, il faut cibler : )


Cette prise de parole a eu lieu dans le cadre de lesaperosdujeudi "la soirée bouches a oreilles" (à la rencontre des autres) qui a eu lieu le jeudi 22.2 a la Zen factory : www.lesaperosdujeudi.com.  Une initiative de pourquoitucours, l'agence des idées.

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"comment cibler les individus" : Les individus se conforment aux imaginaires sociaux ( Stéphane Hugon, Eranos - avec michel maffesoli)

La cible ne se résume pas à un individu. Et l’individu est moins acteur qu’agi. L’objet de ce qui doit être ciblé doit être élargi à l’espace et au collectif.

La transformation muette. Feu l’individu.
Oublions nos petites habitudes juste le temps d’un jeudi. On pense encore beaucoup la cible sous la forme d’un individu. Et l’individu comme le sujet social et l’acteur des phénomènes de consommation/communication.
Pourtant, si depuis trois siècles, on a accepté de modifier notre compréhension du monde, il se trouve que nous avons une crispation sur le thème de l’individu comme acteur social, et unité minimale de nos organisations et de la consommation.
Si aujourd’hui notre marketing éprouve une difficulté à définir le contour du sujet social, du sujet de l’action ou de la conversation, c’est qu’en creux, une transformation sociale a eu lieu, muette, secrète, et qui pourtant impacte très fortement le quotidien et la réalité économique. Une approche avant tout sociologique permet d’entériner la rupture, et faire le constat que l’objet de ce qui doit être ciblé doit être élargi à l’espace et au collectif.

Cibler c’est territorialiser.
Quatre idées simples pour le comprendre :
1 Constater la difficulté à réduire les phénomènes de consommation à l’action isolée d’un consommateur sur un marché, notamment dans un cadre dit postmoderne, ou dit de capitalisme cognitif.
2 Elargir l’événement consommation à une relation avec d’autres personnes et avec un lieu. La consommation est un phénomène qui ne se réduit pas à la consommation.
3 Prendre en compte l’imaginaire structurant qui existe avant l’effectuation de l’acte consommatoire, soit dans l’esprit des participants, soit dans le lieu. Comprendre le réel par l’irréel. (Weber)
4 Comprendre en quoi l’acte de consommation / de communication entre en résonance, en anamnèse, avec d’autres événements structurants pour le groupe de référence auquel le consommateur se réfère.
Ce qui fait dire au Pr. Michel Maffesoli, « on est plus agi que l’on agit. »

Donc, consommer, c’est avant tout participer d’un phénomène dont chacun n’est que la partie émergeante. Consommer, c’est rappeler (au sens du ressouvenir mythologique de S. Moscovici). Consommer c’est célébrer.

Suite au prochain apéro ? Jérémy, tu me passes les olives ?
Stéphane Hugon, sociologue.
www.eranos.fr www.ceaq-sorbonne.org

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"comment cibler les individus" : Les nouveaux outils de tests permettent de sortir du modèle de l’échantillon représentatif pour aborder plus finement les profils (Matthieu Guével, QualiQuanti)

Mieux vaut un échantillon limité bien ciblé qu’un panel large mais peu impliqué, mieux vaut des phases de réajustement dans la méthode qu’une méthodologie « rouleau-compresseur »… et Internet permet cela.

En réponse à la question, il y a (au moins) trois moyens de mieux cibler les individus (dans les études).

Au niveau du recrutement, on peut mieux cibler les individus en ayant recours à un recrutement en deux étapes, avec une phase de débroussaillage, via Internet : on contacte d’abord 3000 personnes, on les qualifie et on leur pose quelques questions ouvertes sur le sujet de l’étude. A partir de là on voit déjà les profils qui nous intéressent et on sélectionne 300 personnes utiles. Ensuite on peut procéder à une deuxième phase de sélection plus fine, avec un contact par téléphone. En terme de qualité de recrutement, cela donne d’excellent résultats, en particulier pour les focus groupes.

Ensuite, on peut cesser d’interroger tout le monde de la même manière, car la question induit déjà la cible. En fonction des sujets, il y a des gens qui sont peu impliqués, ou pas compétents, et qui ne sont pas prêt à répondre à un questionnaire long. Il est bon de les interroger en 5 minutes. D’autres sont plus impliqués, et sont prêts à donner leur avis longuement. Il faut pouvoir s’adapter aux uns et aux autres, et c’est une souplesse que permet Internet. ça évite de proposer à tout le monde un même questionnaire qui oblige chacun à rentrer dans une case qui ne lui correspond pas forcément.

De manière générale, on peut dire qu’Internet invite à remettre en question le modèle de l’échantillon représentatif, inspiré du modèle politique, dans lequel 1 homme = 1 voix, où toutes les opinions se valent, où tout le monde est logé à la même enseigne. C’est vrai au moment du vote, mais en dehors de ça, il est clair que selon les sujets les gens ne sont pas tous aussi impliqués, compétents, ils n’ont pas tous autant de chose à dire. Il est plus pertinent de repérer les uns et de passer avec eux plus de temps qu’avec les autres.

Enfin, on peut aussi mieux cibler les individus en mettant au point des modes d’interrogation évolutifs. Ce qui se passe en général, c’est qu’on a toujours des idées préconçues sur des cibles, des façons de catégoriser le corps social. Or, sans même parler du paradoxe qui consiste à déterminer à l’avance les grands critères de la société qu’on cherche justement à connaître, ces découpages sont parfois inadaptées selon les sujets. Il est intéressant d’avoir des outils évolutifs, de lancer une première vague de questions et d’affiner ou corriger ses idées de départ suivant les retours, avant de lancer la deuxième vague. Ce n’est pas toujours possible (ou très coûteux) avec les méthodes classiques. Cette souplesse, c’est aussi l’intérêt du bulletin board (forum qualitatif en ligne), qui se présente comme un forum où les interviewés se connectent pour échanger sur une semaine ou plus.

Pour aller plus loin sur le quali en ligne, voir le blog de daniel bo : http://testconso.typepad.com/marketingetudes/
Pour aller plus loin sur la question de l’échantillon représentatif, voir le livre de Loïc Blondiaux, La fabrique de l’opinion, Seuil. (fiche de lecture disponible à l’adresse suivante   http://www.qualiquanti.com/ (voir “réflexions méthodologiques” / “histoire des sondages”)
Sinon, ça n’a rien à voir, mais pour échanger autre chose que des conseils sur les études, un blog sympa : http://riennepresse.blogspot.com/

Cette prise de parole a eu lieu dans le cadre de lesaperosdujeudi "la soirée bouches a oreilles" (à la rencontre des autres) qui a eu lieu le jeudi 22.2 a la Zen factory : www.lesaperosdujeudi.com.  Une initiative de pourquoitucours, l'agence des idées.

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"comment cibler les individus" : Que les variables d’attitudes, d’opinions et de style de vie viennent affiner les critères socio-démographiques (Jean Charles Grout, Directeur conseil en charge du marketing et de la communication IPSOS MEDIA)

« Comment mieux cibler les individus ? » En allant au-delà des critères sociodémographiques, qui sont indispensables mais qui doivent être complétés (…) par une investigation approfondie sur les modes de vie, opinions, les attitudes (…) c’est aussi s’intéresser à leur consommation media et bien sûr à l’apparition de nouveaux modes de consommation.

L’un des métiers d’Ipsos Media est la mesure d’audience et de fréquentation des supports medias auprès d’univers et de cibles publicitaires dans le cadre de la construction des plans medias.

« Comment mieux cibler les individus ? » En allant au-delà des critères sociodémographiques, qui sont indispensables mais qui doivent être complétés.
Ainsi, l’ensemble de nos études propose une investigation approfondie auprès de ces populations-cibles sur leurs modes de vie, leurs opinions, les attitudes pour mieux les comprendre et donc mieux les cibler.
Deux individus à profil sociodémographique équivalent peuvent consommer différemment en raison des critères énoncés plus haut, et qui constituent de réels facteurs de différenciation. Quelques exemples à travers trois de nos études.
L’étude « La France des Cadres Actifs » - étude d’audience pluri-media depuis 1998 – délivre des informations sur l’état d’esprit de ces cadres, leurs priorités dans la vie mais aussi leurs horaires de bureau, leurs déplacements, qui construisent leurs modes de vie.
« La France des Hauts Revenus » - les 8% d’individus appartenant au foyer les plus riches – propose de considérer l’interviewé, non plus comme individu mais dans un contexte de cycle de vie (Jeune famille, Dinks, …), recueille les opinions sur le luxe, sur les marques, les styles de vie.
Avec notre étude « Profiling », mesurant le profil des visiteurs plus de 200 sites web, nous publions une typologie des internautes – les Cyber types – basé non pas sur des critères sociodémographiques et construit à partir de critères d’usages et d’opinions sur le net.

« Mieux Cibler les individus », c’est aussi s’intéresser à leur consommation media et bien sûr à l’apparition de nouveaux modes de consommation. C’est dans cette optique que nous lançons le premier « Observatoire de la Convergence Media » : dénombrer et qualifier de façon barométrique les nouveaux comportements de consommation de la télévision, de la radio, d’internet et de la presse (direct, streaming, téléchargement, podcasting).

Cette prise de parole a eu lieu dans le cadre de lesaperosdujeudi "la soirée bouches a oreilles" (à la rencontre des autres) qui a eu lieu le jeudi 22.2 a la Zen factory : www.lesaperosdujeudi.com.  Une initiative de pourquoitucours, l'agence des idées.

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"comment cibler les individus" : Sur Ziki ils se créent un profil web avec leurs propres mots (Jean Francois RUIZ, Directeur de www.ziki.com)

Ziki.com permet enfin [aux individus] de rassembler sur une seule page tous leurs contenus personnels et/ou professionnels (…) c'est un peu la porte d'entrée dans sa vie numérique publique.

Ziki, c’est le réseau social léger partenaire de l'évènement pour permettre aux personnes présentes de continuer à se rencontrer en dehors des évènements.

Ziki permet également de maîtriser son image sur le web. En effet nous offrons à nos membres la garantie d'être trouvé en tête des résultats des moteurs de recherches avec leur Ziki.
Sur son Ziki, on peut ensuite présenter l'ensemble de ses contenus, ses autres profils (linkedin, viaduc), ses centres d'intérêts. Ziki.com permet enfin de rassembler sur une seule page tous leurs contenus personnels et/ou professionnels.
Ziki c'est un peu la porte d'entrée dans sa vie numérique publique.

Cette prise de parole a eu lieu dans le cadre de lesaperosdujeudi "la soirée bouches a oreilles" (à la rencontre des autres) qui a eu lieu le jeudi 22.2 a la Zen factory : www.lesaperosdujeudi.com.  Une initiative de pourquoitucours, l'agence des idées.

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24 février 2007

lynx jet : un cas de communication a 360° réussi (jeremy dumont. pourquoitucours)

Full-time "mosties", part-time deodorant sellers … these women
have had teenagers queuing up for Lynx Jet.

voir le cas
voir le film
voir le site

et encore
  • It started with a jet - but then the mavericks took off
  • Video: View the Lynx Jet fantasy airline ad
jeremy dumont pourquoitucours

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23 février 2007

Réussir le management de la connaissance: le knowledge management

    Le management de la connaissance ne se décrète pas : il s'expérimente. Véritable travail de mise à plat pour l'entreprise, il nécessite beaucoup d'énergie pour briser tabous et résistances. La stratégie de la tribu, par initiatives locales, facilite cette mise en oeuvre.

I have a dream.

Les directions générales s'interrogent :
- quels produits va lancer la concurrence dans les six prochains mois ?
- Quelles sont les principales réclamations de nos clients ?
- Pourquoi recommençons-nous cette étude ?
- Quelles sont et quelles seront nos compétences et comment les partager ?
- Comment augmenter la valeur ajoutée de nos collaborateurs ?

Et les directions générales font un rêve : « Si nous savions tout ce que nous savons, combien plus efficace nous serions », considérant que les réponses à ces questions existent un peu partout dans l'entreprise ou dans les sources d'informations externes et qu'il suffit d'en organiser l'accès.

Et pourtant, ce rêve d'un partage et d'une valorisation des connaissances et des savoir-faire, théoriquement simple, se heurte à de fortes difficultés de mise en oeuvre. Aujourd'hui, la question n'est plus tant « quoi faire ?» que « comment faire ?».

Vers l'entreprise apprenante

Deux scénarios sont envisageables pour conduire l'entreprise vers la valorisation de son capital intellectuel.

* Des processus au grand chaudron

Le plus simple, et le plus fréquemment observé, consiste en une compilation, dans des bases d'information, des travaux produits ou capturés par l'entreprise. Il s'agit de conserver la mémoire de l'activité et d'en renvoyer à l'ensemble de l'entreprise une image. Image brute et souvent floue.

Pour ce faire, la capture sera d'autant plus facile que les flux en amont seront structurés. Toutefois, remarquons que les flux gérés dans des processus structurés sont généralement porteurs de peu de connaissance. Par exemple : une facture suit un chemin prédéfini assez facile à maîtriser, mais porte peu de savoir ou de savoir-faire. A l'inverse, une note préalable à une croissance externe porte beaucoup de substances sur le marché, sur la démarche de rapprochement, sur la valeur de l'entreprise, mais suit rarement un circuit prédéfini.

Dans cette approche, le management de la connaissance est vu comme un processus de l'entreprise. Il est alors tentant de vouloir lui appliquer les recettes qui ont permis la modernisation des entreprises : analyser le processus de transfert du savoir et mettre en oeuvre ce cahier des charges en assemblant les briques logicielles proposées par le marché. Les fonctions à mettre en oeuvre sont maintenant bien analysées :
- capture de l'information ;
- codification, afin d'en faciliter la recherche ;
- maîtrise des évolutions ;
- recherche ;
- circulation, pour pousser l'information pertinente au bon endroit ;
- communication, pour réagir sur les ressources proposées.

Les réponses du marché existent :
- document management ;
- data warehouse ;
- moteur de recherche, jusqu'au raffinement de la recherche en langage naturel et des agents automatiques ;
- groupware.

A cet égard, l'intranet n'est qu'une couche technique. Dire que vous résolvez votre problème de connaissance avec un intranet est aussi pertinent que de dire que vous avez traité votre besoin en reporting avec un SGBD (1) relationnel.

Cette approche fonctionnelle, pilotée très rapidement par les technologies de l'information, présente plusieurs avantages : la démarche est connue des chefs de projets, elle rend visible rapidement les initiatives de management de la connaissance et propose un levier de démultiplication du transfert d'information. En revanche, elle risque de créer un « grand chaudron », où la quantité l'emporte sur la qualité, et de couper le lien entre celui qui fournit la connaissance et celui qui cherche à se l'approprier.

Soyons réalistes. Gérer un « grand chaudron » n'est pas aisé car, outre un effort technique d'intégration de ces technologies dans le système d'information de l'entreprise et avec ses mécanismes de sécurité, il suppose de créer deux nouveaux réflexes : contribuer régulièrement à l'alimenter, rechercher dedans avant de produire.

Aujourd'hui, la plupart des entreprises ayant lancé des initiatives de management de la connaissance visent cet objectif. Toutes n'y parviennent pas car, en définitive, l'approche fonctionnelle n'est pas suffisante pour réussir. Le management de la connaissance s'expérimente et ne se décrète pas, même si elle a besoin d'un sponsor fort. A l'instar des réactions en chaîne, le cercle vertueux du partage des connaissances n'est pas spontané et requiert de franchir un seuil qui nécessite, là aussi, une quantité certaine d'énergie pour dépasser les freins, enracinés essentiellement dans les comportements et les réticences au partage.

En outre, ce partage documentaire (car c'est le plus souvent de cela qu'il s'agit) apporte la connaissance à celui qui explore les bases de données dans le format de l'expert et non pas dans un format adapté à la compréhension de celui qui souhaite augmenter son expertise. A cet égard, les technologies de l'information fournissent peu d'aide, dans la capture de la connaissance (elles ne capturent que des containers) comme dans son appropriation. Les progrès les plus récents agissent essentiellement sur la précision de la recherche pour extraire du grand chaudron les sources les plus pertinentes.

Ce premier scénario - nous avons vu la difficulté de le mettre en oeuvre - permettra de partager plus aisément de l'information essentiellement publique et une connaissance explicite en vrac, peu structurée (le savoir-faire en fusion-acquisition d'un dossier de croissance externe est peu explicite)

. * Du carnet d'adresses aux bases d'expertise

Une vision plus ambitieuse reste nécessaire. Le transfert de connaissances s'opérait jusqu'à présent de personne à personne, que ce soit par le compagnonnage ou à travers un carnet d'adresses qui pouvait, très efficacement, remplacer les moteurs de recherche mais n'était réservé qu'à une minorité. Par l'interactivité d'une relation de personne à personne, le transfert de connaissances se structure. Qu'en est-il lorsqu'un média technologique s'intercale ?

La mise en oeuvre de la véritable entreprise apprenante suppose un effort d'extraction de la connaissance tacite vers une connaissance explicite et reformatée, utilisable par un tiers et accessible dans une base de données.

Cette approche plus ambitieuse de la connaissance partagée suppose plus de moyens : du temps et des facilitateurs. Prendre le temps de s'arrêter pour passer en revue son activité, faire l'effort de tirer les enseignements positifs ou négatifs, d'analyser ce qui s'est passé, puis formaliser ce qui a été appris. Et sous un regard extérieur qui en facilitera l'expression.

Jusqu'où peut-on espérer aller dans ce travail d'explicitation de la connaissance tacite, issue de l'expérience que chacun possède dans ses neurones ? Difficile à dire. Toutefois, des projets récents menés dans les domaines scientifiques et techniques montrent des avancées (aéronautique, automobile, génie nucléaire, construction navale, etc.).

La première bonne surprise est que, passé le stade des réticences naturelles, l'expert découvre qu'il est le premier bénéficiaire du travail obtenu (Cf. les témoignages de Jean-Louis Ermine, inventeur de la méthode MKSM (2) de modélisation des compétences). Chacun peut témoigner que l'exercice qui consiste à formaliser un savoir-faire, ne serait-ce que lors d'une présentation ou d'un article, lui apprend plus qu'il ne savait. Explicitée, la connaissance renvoie à son auteur, outre une image gratifiante, une forme structurée qu'il ignorait lui-même et dont il bénéficie. Dès lors, ce savoir formalisé et diffusé par la démultiplication possible de la technologie va rencontrer la connaissance tacite de son lecteur. De cette rencontre naîtront des idées innovantes qui alimenteront le cercle vertueux du management de la connaissance. Reste à créer un environnement qui favorise cette démarche.

La gestion en action

Des exemples récents de mise en oeuvre de démarches de partage de connaissances menées chez nos clients et au sein de notre cabinet témoignent qu'une démarche adaptée conduit à la réussite.

* Au siège d'une multinationale

Notre cabinet assiste le siège d'une multinationale dans le partage de ses sources d'information et de connaissance. Plaque centrale d'un réseau de plusieurs centaines d'établissements, ce siège regroupe des experts de tous les métiers et fonctions de supports apportés aux établissements. La production quotidienne de documents concentre les savoirs et les savoir-faire.

Cette démarche est associée à la rénovation du bâtiment. Ce projet bénéficie donc de deux sponsors au sein de la direction générale : un pour la suppression des mètres carrés et un pour le partage de l'information. Ce sont les mêmes outils qui apportent des réponses aux deux objectifs, mais pas toujours les mêmes documents. Par exemple, les masses de factures ou de dossiers administratifs ne contiennent que peu de connaissances mais occupent beaucoup de mètres carrés. Les notes du département juridique, des fusions-acquisitions ou les procédures de fabrication tiennent sur quelques rayonnages, mais concentrent un savoir-faire précieux.

Une démarche de déploiement par petits groupes, des « tribus », parfois plus petites qu'un service, a permis la mise en oeuvre du projet. Et de proche en proche, guidé par une équipe projet qui assure la cohérence des langages de chaque tribu, le partage fait tache d'huile.

* Chez Ernst & Young

Nous avons nous-mêmes expérimenté les limites des approches trop larges. Au contraire, des initiatives locales restreintes, dans un premier temps, aux seuls membres d'une même « tribu » ont montré des résultats très encourageants. Des contributions qui n'apparaissaient pas dans les bases globales se sont multipliées en quelques semaines dans les bases locales. Le cercle vertueux du partage est plus facile à lancer sur un petit groupe. Toute exploitation du fonds d'expertise créé est maîtrisée car l'usage en sera vite connu. La crainte du pillage est levée car l'information est traçable.

La stratégie de la tribu

Les exemples présentés ici illustrent le fait que le Knowledge management est certes un projet d'entreprise, mais qu'il se construit par déploiement d'initiatives locales, qu'intuitivement nous appellerons « stratégie de la tribu ».

Le concept de tribu cristallise les caractéristiques de cet échange :
- il suppose un climat de confiance entre personnes proches, confiantes dans l'usage de leur contribution et pouvant communiquer avec les auteurs ;
- il est animé par une autorité proche ;
- il soude et identifie la tribu ;
- il prend en compte une démarche de « troc » implicite ;
- il suppose des moments de rendez-vous ;
- il prend en compte la notion de territoire d'usage du Knowledge ;
- il s'appuie sur le besoin d'une reconnaissance par ses pairs.

La tribu devient un modèle pour guider une démarche plus large de mise en oeuvre du Knowledge management dans l'entreprise.

La difficulté vient de l'identification des tribus. Paradoxalement, c'est l'échange entre tribus proches qui pose problème. Il est plus facile de créer des bases Corporate sur un périmètre international que des bases alimentées par un site. La tribu défend un territoire. Quand il n'y a pas d'enjeu de territoire, le partage fonctionne. Ne voit-on pas sur le Web des informaticiens d'entreprises concurrentes s'échanger des trucs et astuces qu'ils ne fourniraient pas à leurs collègues ?

Une nouvelle ambition

La démarche par tribu nous rappelle qu'une vision mécaniste de l'entreprise, qui avait pu sembler suffisante pour développer les systèmes d'information, trouve ses limites pour mettre en oeuvre les systèmes de gestion des connaissances. Le Knowledge management requiert une approche unifiée, car il sera inutile sans les enjeux métiers, inefficace sans la gestion des ressources humaines et impossible sans les outils. Le Knowledge management requiert aussi une dynamique de groupe et une déontologie.

Donnant une nouvelle ambition à la gestion de l'information, le Knowledge management suppose de briser certains tabous. Intégrer la gestion de l'information dans son métier n'en est pas le moindre pour des banquiers, des médecins, des juristes, etc., qui pourront n'y voir que des tâches administratives. En son temps, l'introduction de la bureautique avait aussi dû casser des réticences de cet ordre, nécessitant une évolution de l'image que chacun se fait de son métier.

Ainsi, étrangement, l'entreprise, en prenant ce temps de pause et de réflexion, se regardant fonctionner pour tirer les enseignements de son action, se penchant sur son histoire pour améliorer son futur, tirer parti de ses échecs autant que ses réussites, réalise un véritable travail de mise à plat pour dégager du sens. De fait, elle s'inscrit, à sa mesure mais retrouvant là sa dimension humaine, dans une tradition séculaire d'écoles spirituelles préconisant des temps de « retraite » comme, par exemple, l'exercice de relecture de sa vie cher à Ignace de Loyola (1), contemplatif dans l'action.

(1) Fondateur des jésuites et auteur des Exercices spirituels. .
(2) MKSM : Method for Knowledge System Management.
(3) Fondateur des jésuites et auteur des « Exercices spirituels ».

Gonzague Chastenet de Géry

Gonzague Chastenet de Géry est directeur au sein d'Ernst & Young Conseil.
http://www.lesechos.fr/formations/manag_info/articles/article_2_9.htm

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31 janvier 2007

la fin du monde : marketing, communication, media, creation

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écrite et présentée par jeremy dumont
lors de les aperos du jeudi
"la fin du monde" au REX le 25 janvier.

Extrait de "la communication à 360°" une étude réalisée pour le site marketing

Rédigé à 00:07 dans 04 CONSEILS, 06 MARKETING ALTERNATF, 09 PUBLICITE, 12 POURQUOITUCOURS, Avant-Garde | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

12 janvier 2007

marketing 2.0

« Results must be trackable » : Les résultats doivent être traçables.
Google semble avoir une obsession pour le tracking de ce que font ses utilisateurs en ligne. Le rachat de Urchin et de MeasureMap (outils de statistiques orienté blogs) sont des constatations du grand intérêt de Google en ce sens. La connaissance de ces statistiques est vitale pour l’amélioration des résultats financiers de Google et de ses partenaires. Le fait d’offrir des outils statistiques permet à ses clients de mieux gérer leurs dépenses marketing sur Google et ainsi d’améliorer la pertinence du système publicitaire global de Google.

« Data. Not Hype » : Données, pas buzz temporaire.
Je pense que Google fait ici une référence à sa politique de jugement des sites webs qu’il indexe. Les conseillers en référencement disent souvent que le « contenu est roi ». L’information est la nourriture de Google, plus on lui en donne, plus il aime ça et vous rend la pareille avec son « google juice » de visiteurs.

« Let others speak for you » : Laisser les autres parler pour vous.
Pour moi il s’agit d’une référence à l’utilisation massive du « marketing viral ». Il s’agit d’un principe où Google excelle. Pour s’en convaincre il suffit de regarder Gmail. Regarde autour de toi combien de personnes ont un compte Gmail alors que le service est en mode « invitation uniquement » (hors US). Un autre exemple serait la communauté Orkut qui compte aujourd’hui 13 982 251 membres. Cela me fait aussi penser à une note interne chez Google qui présentait les règles de communication à ses employés. La première était « tu ne parleras pas de Google, la seconde était « tu ne parleras de Google » ;)  (une référence à Fight Club ?)

« You’re smart and your time matters » : Vous êtes intelligent et votre temps compte.
Je vois ici une référence aux interfaces très light des services Google. Chez Google, pas de chichi et d’informations dans tous les sens. Aller à l’essentiel avec des interfaces pensées pour l’utilisateur est un concept du web 2.0 que Google applique à merveille.

« Big ideas move us » : Les grandes idées nous font bouger.
Google aime se lancer des challenges et croire en des projets qui peuvent sembler fou. Google défini sa mission selon ces termes : « Organize the world’s information and make it universally accessible and useful ». L’information mondiale ça doit faire un paquet de bits à ranger et à rendre exploitable ;) . Cela me fait penser au projet de bibliothèque numérique mondiale que Google a lancé (non sans controverses).

« We’re serious. Except when we’re not » : Nous sommes sérieux. A part quand on ne l’est pas.
Les gens trop sérieux ont tendances à être chiant (non ?). Google s’efforce de paraître une entreprise fun et dynamique. Un exemple serait bien le message d’erreur que j’ai relevé dans un précédent post.

«  Promote trial » : Faire la promotion des versions de démonstration.
La béta perpetuelle est un concept web 2.0 que Google aime bien. Cela permet de générer du buzz autour de ses nouveaux services, d’avoir des béta testeurs, de faire évoluer le service et ses infrastructures petit à petit. Le dernier exemple de « lancement éphémère » est son service Google Page qui permet à tous de créer une page web à l’aide d’une interface web 2.0 simple.

Voilà mon interprétation des 7 principes marketing qui inspirent Google au quotidien. Et toi comment les comprends-tu ?

jf ruiz

Articles complémentaires :

  • Mesurer sa Geek Attitude avec Gmail !
  • TOP10 de services Web 2.0 : les incontournables.
  • Consultant 2.0 : Que puis-je offrir comme services aux entreprises ?
  • Google Podcast - Google Vidéo, Google Books, Google Adwords
  • L'évolution de Gmail (podcast inclus)
 

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02 décembre 2006

Le webmarketing = Marketing de l'égo ?

Avant hier en rentrant d'une journée de labeur, i pod branché, en marchant,esprit libéré par un début de week end, je me suis fait une petite réflexion que je voulais partager avec vous.

Le marketing sur Internet ne doit il pas inventer  ou plutôt développer le marketing de l'égo ?

Si l'on fait le portrait de l'Internaute actuel, on réalise qu’il s'agit d'un être avec un égo très fort, l'internaute moderne est actif libre fier de lui.
Il veut participer, s'exprimer via les forums, les blogs, il veut réagir noter, critiquer.
Plus que de partager sa parole il veut surtout faire entendre sa voix par pur hédonisme.
Ainsi le succès des forums et des réactions aux articles de sites comme Liberation.fr ou le Monde.fr sont plus une manifestation d'opinions individuelles que l’expressions d'idées visant à défendre les intérêts collectifs. Chacun, seul, parle en son nom,sa seule motivation est de voir si son message a bien été validé par les modérateurs, puis de voir si ses idées ont  été reprises dans les messages suivants.

On ne vient pas pour faire avancer des débats on vient pour flatter son égo et montrer que chacun dispose d'un droit de parole libre.
Le succès des blogs aussi le prouve, les forums, les sites d'expressions comme agoravox où chacun peut devenir journalite et les autres peuvent noter les artciles de ces apprentis journalistes.

L'Internaute moderne cherche sur le net le pouvoir qu'il n'a pas ou qu'il considère ne pas avoir dans la société réelle. Il peut réagir, écrire, noter, critiquer sans aucunes contraintes ou pression sociales, ethniques ou autres. Il est un pseudo et sous ce camouflet tout lui est permis, une nouvelle vie, un nouvel être peut naître. Il est jugé seulement sur ce qu’il dit.

Face à ce constat, Beaucoup de grands du net cherchent à flatter les égos singuliers des Internautes. YAhoo Questions Réponses a permis à Yahoo de retrouver un trafic en baisse, Expedia a lancer les blogs de voyages, Opodo a lancé un concours de photos de voyages.... My space temple des égos on line draine un trafic important. Liberation.fr est devenu la bouée de sauvetage du journal papier grâce à sa stratégie de plateforme d’information de réaction et d’expression. Tous ces services ont un même but flatter les égos de chacun en disant « nous avons besoin de vous, nous sommes fiers de vous, vous faites la fierté de la marque, du produit.

Via le marketing de l'égo, votre acquisition de trafic sera réelle ainsi que votre fidélisation. Ainsi la personnalisation sur le net doit être totale. Via la net, votre entreprise, votre service rentre dans l’intimité de l’Internaute, vous êtes chez lui, De ce fait il  faut  montrer que l'on le connaît.
Le CRM sur le net est primordial. Il n'est pas évident d'avoir un process, un travail des bases de données permettant une personnalisation totale du message que l'on envoie à son client ou son prospect.
Pourtant cela est une clé de la réussite sur le net et une opportunité d'avantage concurrentiel primordiale. Alors allez y segmentez, analysez, cherchez les informations utiles ( et respectueuses de la liberté de l’individu)   pour flatter l’ego de chacun.
webmarketingatblog

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30 novembre 2006

We Are The Market: les consommateurs parlent aux consommateurs... et aux marques

 

On le sait, le consommateur prend le pouvoir, et la nouvelle plate-forme de partage We Are The Market s'annonce comme une consécration en ce sens.

On l'aura assez répété pendant la Semaine de la Pub dans les couloirs du Palais de Tokyo cette semaine: les consommateurs veulent par-ti-ci-per! Ils ont envie de donner leur avis sur les marques et ont les moyens de le faire. C'est ça la révolution du web 2.0! Avant, un site était réalisé par une personne, ou une équipe tout au plus, et s'adressait à des milliers de gens: du «one to many». La naissance du fameux web

2.0 a

apporté entre autres de l'interactivité: du «many to many». La possibilité pour chacun de s'exprimer sur un sujet, de partager ses opinions, ses envies, ses coups de gueule sur une même plate-forme de dialogue. Voilà l'objectif, où en tout cas la phase 1 de We Are The Market: un site de consommateurs citoyens où chacun pourra publier sa page personnelle avec tout ce qu'il souhaite y mettre sans exception et sans censure à propos d'un thème tant débattu en ce moment : les marques.

"Nous aimerions que les consommateurs puissent en rejoindre d'autres afin d' améliorer les produits existants, en élaborer de nouveaux, en un mot créer les produits et services de demain? des produits et services qui leur ressemblent" explique François Laurent, l'un des trois fondateurs du site.

Plus qu'un simple forum de discussion, We Are The Market, en Beta test pour l'instant, serait donc une sorte de YouTube version commentaires écrits, la vidéo en moins. Les annonceurs sont bien entendu les bienvenus, car l'une des idées principales est de les faire interagir avec les consommateurs directement. Toutes les marques. Et tous les consommateurs!

Le principe pourrait s'arrêter là, mais il y a la phase deux. Les produits développés ou améliorés bénéficieront du label We Are The Market, "et les consommateurs les plus créatifs seront repérés", ajoute François Laurent.

L'accès au site est entièrement gratuit pour les internautes, et payant pour les marques mais moyennant une somme modique.

Bref, We are the world... We are the market... We are the one to make a better brand, so let's start clicking...



- Dyssia Hayat pour influencia

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25 novembre 2006

Conversations matinales avec luc basier

Programme ambitieux pour une matinale très matinale de la semaine de la publicité : "La révolution des contenus et des contenants : comment chaque métier se réinvente".
Comment chaque métier de la communication se réinvente ? C'est en train de se faire.

Internet est un gigantesque mégaphone qui permet à chacun de s'adresser au monde entier, et à tout le monde de parler à tout le monde… Une des conséquences de cela c'est que toutes les marques commencent à pouvoir essayer de faire ce que beaucoup d'entre elles annonçaient depuis longtemps : engager de vraies conversations avec les gens (ce qui est dans la genèse de certaines entreprises: jetez un coup d'œil à http://www.innocentdrinks.co.uk).
Des conversations sur un pied d'égalité. En continu. À l'échelle du monde. Et pas seulement sur Internet.
Ça plait bien aux planners stratégiques : leur métier, depuis son origine, consiste à s'intéresser à ce qui se passe entre les marques et les gens.

Comme il ne s'agit pas ici de faire le tour exhaustif de la question, je me contenterai de proposer quatre pistes de travail… À vous de les enrichir, de les contester, d'en ajouter d'autres (il y par exemple celle des moyens d'évaluation des actions de communication des marques…).

Wearetarget_1 1) On a une conversation avec des gens, pas avec des "cibles" (piqué dans http://www.asmithillustration.com/booktarget1.html).
C'est comme dans la vie : on a plus de chance d'intéresser quelqu'un si on a une idée de la manière dont cette personne se comporte et de ce que cette personne a dans la tête. Pour ce faire, tous les moyens sont bons, y compris les études. En matières d'études, il reste plein de choses intéressantes à réinventer, à trouver et à faire, mais il faut un peu gratter plus qu'avant.(Une statistique à la portée quasi philosophique, relevée au Jardin des Plantes).

2) Une conversation ne se réduit pas à un dialogue entre un seul "acteur" (la marque) et tous les autres (les gens). Il n'y a pas que ce que la marque dit aux gens qui est important : ce qui se dit et se passe entre les gens l'est tout autant.
Qu'est-ce qui intéresse les gens ? Qu'est-ce qui peut fédérer ceux qui sont proches de la marque ? En faire des "fans" ? Comment peut-on les constituer en réseaux ? Quelles sont les différentes manières de les aider à influencer les autres ? Cela veut dire travailler sur des problématiques qui se rapprochent presque de l'animation sociale (Le classique sur ce sujet)
Sans compter que ce que se disent les gens entre eux peut constituer pour une marque le meilleur des plans médias. Cas d'école de la rentrée :


Mentos + Coca light
envoyé par Smad

3) Maintenant qu'ils disposent de leur gros mégaphone digital, les gens vont certes pouvoir attaquer des marques, mais l'aspect positif de la chose, c'est que les gens vont aussi et surtout pouvoir aider les marques. Ce thème de la création de valeur avec les consommateurs est en train de transformer le marketing et les approches des médias (voir par exemple : http://mailletonmarketing.typepad.com/mailletonmarketing/ ou Crea http://marketingisdead.blogspirit.com).
Il ne s'agit plus seulement de se demander ce que l'on veut dire aux gens, mais aussi ce qu'ils peuvent apporter à la marque, pourquoi ils le feraient, et quelles passerelles on va construire avec eux.

4) Enfin, c'est l'évidence, avec la multiplication des techniques de communication, de plus en plus d'intervenants vont faire parler la marque. Selon quels critères vont-ils décider de s'exprimer ? Quelle est sa mission ? Quelle est sa grammaire ? Où se situe son unicité ? Sa colonne vertébrale ? La définition, la transmission et l'appropriation de la plateforme de marque restent plus que jamais des enjeux majeurs.
D'autant plus que, maintenant, tout cela se passe en temps réel.

Grand8 Laisser pousser tout grands ses yeux et ses oreilles pour mieux s'intégrer aux conversations des gens. Renforcer sa colonne vertébrale stratégique de manière à arriver à faire travailler toutes les créations ensemble. Donner envie aux gens de s'agglomérer ponctuellement aux marques, de s'en servir, de jouer avec elles. Engager des conversations avec les gens plutôt que leur donner des ordres…
C'est dans ce sens que vont les campagnes américaines récentes, plus ou moins "conversationnelles", distinguées par les Jay Chiat Awards de l'APG US et de l'AAAA (équivalent américain de l'AACC) que je présenterai au cours de la table ronde (Jay Chiat Awards).

Reflecting Si je réussis à finir les présentations à temps, ce devraient être la campagne de recrutement de Google, de l'agence Crispin Porter + Bogusky, qui joue avec les gens pour donner la preuve de ce qu'elle raconte.
Celle de Molson Canadian, que j'aime tout particulièrement, dans laquelle le produit devient le média (Crispin Porter + Bogusky)
Celle du lancement de l'Audi A3, qui met en œuvre tous les moyens de l'entertainment pour créer un suspense autour d'une nouvelle voiture.

Par Luc Basier

Rédigé à 20:57 dans 06 MARKETING ALTERNATF | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Planning Stratégique : LE RETOUR DES STRATÈGES

Aujourd’hui les tendances sont partout. Mode, musique, art, déco, cuisine : tout semble devoir être passé au tamis un peu totalitaire de ce nouveau dogme.

Du textile à la pub...
Issues à l’origine des bureaux de style travaillant pour les acteurs du monde du textile, l’étude et l’analyse des tendances consistent à renifler l’esprit du temps, repérer des micro-faits, rassembler et hiérarchiser des informations de toutes sortes. Le résultat de ces études, souvent rassemblé dans des "Cahiers de Tendances", se veut prospectif : la couleur dominante de la saison prochaine en prêt-à-porter sera le gris, la matière dominante la fourrure...
Les agences de communication ont rapidement été séduites par ce type de recherche. Dévoreuses d’études et soucieuses de l’état de l’opinion, elles ont intégré l’étude des tendances comme une analyse de contexte, non comme une vision prospective. Là où les chercheurs de tendances couraient le monde afin de prévoir ou de provoquer une mode, les publicitaires ont cherché à mieux cerner de nouvelles attitudes, de nouveaux comportements, de nouveaux usages, afin de produire des communications plus efficaces, en ligne avec les attentes de plus en plus complexes des consommateurs.

L’âge d’or des tendances
Les planners stratégiques, dont une des fonctions principales est de connecter les attentes des consommateurs avec les messages publicitaires, sont devenus légitimement les utilisateurs principaux de ce type d’études dans les agences. Ceux-ci ont dès lors placé des Cahiers de Tendances au centre de leur réflexion stratégique. Conçus comme une photographie (la plupart du temps annuelle) des mouvements de la société et de phénomènes macro-sociétaux, ces documents ont ainsi permis de repérer la montée de tendances comme la radicalisation des crispations autour de l’automobile, ou l’apparition du sentiment de vulnérabilité lié à l’alimentaire et ses nouveaux dangers, influençant ainsi les tonalités des créations ou les thèmes d’opérations de sponsoring. Des agences média (comme Carat) ou des instituts (comme le CCA) ont créé et développé des offres basées sur l’études des tendances.

Un outil plus qu’un Graal, au service d’un métier en pleine évolution
Mais tout comme la vogue de la sémiologie, l’étude des tendances semble avoir fait son temps. Elle se confronte de plus en plus directement au problème de l’opérationnalité, semblant suivre une évolution parallèle à celle du métier de planner stratégique. Autrefois cantonné au rôle de "tendanceur", de "passeur" d’idées, le profil de celui-ci se tourne de plus en plus vers une fonction réellement stratégique et opérationnelle. Le planner stratégique, tel qu’on le connaissait, semble condamné, la facette "études et analyse des tendances" cédant le pas progressivement à un nouveau rôle, en contact plus direct avec le client : celui d’«architecte» de stratégies de communication.
Dans cette nouvelle configuration, le planner stratégique construit les plateformes de communication des marques, conceptualise les idées au centre de celles-ci, définit les moyens de communication, et briefe les créatifs ou les commerciaux.
Les tendances restent ainsi primordiales pour comprendre le contexte dans lequel s’inscriront les communications des annonceurs et pour définir les idées au centre des plateformes, mais elles n’occupent déjà plus la place qui était la leur il y a encore quelques années, redevenant un outil, au service de la réflexion stratégique.

Thomas Jamet
Planneur Stratégique

Rédigé à 14:31 dans 04 CONSEILS, 06 MARKETING ALTERNATF, Avant-Garde | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)

24 novembre 2006

Marketing de l'Ego - Kaufman & Faguer.

             

 

Le marketing de l'ego : Du Client-Roi au Client-MoiTravaillant depuis nombreuses années dans un environnement BtoB, j'ai pu observer que la grande majorité de mes collègues sont d’excellents ingénieurs développant des produits fantastiques qu’ils vendent à des sociétés de taille souvent importante. Pour eux, la définition du terme « client » correspond donc à celle de Dun & Bradstreet. C'est à dire des société, personne morale avec un numéro de RC. La valeur de ce "client" est mesurée essentiellement en terme de potentiel de chiffre d’affaires et quelques fois en prenant en compte le nombre d’employés. J'ai malheureusement trop rarement entendu parler d'approche psychologique dans leurs relations avec ces clients. Comme si le processus d’achat industriel était géré par un robot sans âme et ressentiment. Seule, la recherche de minimisation du sentiment d’insatisfaction est prise en compte par les gestionnaires des grand comptes qui multiplient alors dans ces rares situations de crise (par exemples lors des arrêts de chaîne de production suite à un retard de livraison) les actions pour faire baisser la tension des acheteurs ou responsable de production. Pourtant, je reste convaincu qu'en plus de l'excellence des produits et services, l'approche non technique d'un « client » industriel peut créer de nouvelles opportunités et donc augmenter le « customer market share». Certes, ce type de relation existe au niveau du Key account, mais habituellement ces grands comptes ont des centaines voir des milliers d'ingénieurs susceptibles d'influencer le processus d'achat. C'est aussi avec eux qu'une relation 1to1 doit être établie.

L’ouvrage d’Henri KAUFMAN et Laurence FAGUER « Le marketing de l’ego » aux éditions Maxima vient étayer cette thèse. Positionnant le nombril comme zone érogène du client ils analysent la démarche psychologique des acheteurs en étudiant leurs attitudes nombrilistiques et leur « customer attitude ».

lire la suite

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23 novembre 2006

Le Manifeste du Client Social

Le consommateur n'existe plus...voici ce que souhaite nous dire le client social

 

  • Je veux un droit de parole
  • Je ne veux plus traiter avec des idiots
  • Je veux savoir quand quelque chose cloche et savoir quand vous allez y remédier
  • Je veux aider à façonner des choses que je trouverai utiles
  • Je veux me connecter avec les autres qui travaillent sur des problèmes similaires
  • Je ne veux plus être appelé par un représentant. Plus jamais. (A moins qu’il n’ait quelque chose d’utile. Dans ce cas je le veux dès demain.)
  • Je veux acheter des choses selon mon agenda, pas le vôtre. Je ne me soucie pas de savoir si vous bouclez votre « quarter »
  • Je veux connaître votre processus de vente
  • Je veux vous dire quand vous me fatiguez. Inversement, je suis heureux de vous dire les choses que vous faites bien. Je peux même vous dire ce que vous préparent vos concurrents.
  • Je veux faire affaire avec des sociétés qui agissent de façon éthique et transparente.
  • Je veux savoir ce qui se passera ensuite. Nous sommes en partenariats… Où devrions-nous aller ?

PINKO

     

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22 novembre 2006

Le dico illustré du Web 2.0

                   

" Nous allons crowdsourcer notre réseau social en proposant un mashup qui permettra aux blogueurs syndiqués de taguer nos podcasts afin de tirer la quintessence de notre long tail. Une API ajax sera également proposée."
Si vous n'avez pas réussi à identifier le business model de cette jeune pousse innovante, c'est que vous devez d'urgence réviser les concepts clefs du Web 2.0. Pour mieux les comprendre, le JDN vous propose un dictionnaire illustré par des exemples.
Voir le diaporama

                  

                                                                                                                                                                                                                                                                             
    Crowdsourcing

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19 novembre 2006

Le marketing relationnel n'existe pas...encore !

Marc Par Marc

Il était une fois un monde de la communication qui fonctionnait sur un schéma opportuniste. Après avoir exploité le filon du web, généré la bulle Internet et "essoré" nombre d'investisseurs et, plus grave, de braves annonceurs, ce joyeux petit monde cherchait un nouvel eldorado. Le CRM ? Bingo, c'est reparti comme avec l'Internet en 1998-2001, et le CRM est devenu la nouvelle boîte de Pandore.

Depuis cette nouvelle vague CRM, tout doit être CRM, jusqu'à votre stratégie marketing qui se doit d'être entièrement "customer-oriented" ou mieux "customer centric". En langage clair cela signifie que les agences n'ont plus besoin de réfléchir, il suffit juste de se laisser guider par le client, de faire réaliser le marketing directement par le consommateur. C'est tellement plus séduisant (en plus çà nous rappelle un peu le système politique et la démocratie du sondage, non ?).

Au passage, comme lors de la grande époque du Web, quelques budgets pharaoniques ont été engloutis dans des projets ultra-stratégiques, mobilisant de larges équipes de consultants externes (Mc Kinsey, Bain, Cap Gemini, IBM Global Services...) associés à des DSI (ie Directions Informatiques) chez l'annonceur qui ne renoncent à aucun sacrifice budgétaire pour déployer une "architecture CRM" digne de ce nom en s'offrant les "meilleurs" logiciels du marché (Pivotal ? Siebel ?...). A coups de millions d'euros ces grands projets ont été fièrement lancés, sans véritable stratégie et parfois sans objectif marketing. Le résultat ? Partis de rien ils sont arrivés...nulle part !

Alors réfléchissons un peu aujourd'hui sur ce qu'est ou plutôt ce que devrait être un programme CRM ?

  • Scénario numéro 1 : je suis une marque de yaourt et produits laitiers, leader sur mon marché, je décide que le CRM est un "must have" alors je lance un programme multimarques qui vise à stimuler le cross-selling chez mes clients, à grand renfort de bon réductions, et donc au final à leur faire bouffer plus de yaourts...j'ai trouvé une super-agence de conseil qui me propose d'enrichir mon contenu sur le thème de la nutrition et du "coaching" (c'est tellement "in" le coaching :-)), le tout via Internet et en vidéo s'il vous plaît ! Je propose donc à ce cher consommateur de remplir un minuscule formulaire d'une dizaine de questions à choix multiples avant d'accéder (enfin) au nirvana : Mon Coach Yaourt dédié !!! Waouh, c'est pas super-sexy çà ? Régulièrement je reçois des vidéos super-passionnantes sur le sujet et franchement çà change ma vie :-)
  • Scénario 2 : je suis une marque de plaisir, désir ou passion, comme une marque de luxe par exemple. Ce que je vends ? du rêve, du désir, du superflu...bref tout mais pas un produit de base d'alimentation, pas un produit "fonctionnel" mais un produit "désir". Mes produits sont très chers et je cherche, comme mon collègue le Roi du Yaourt, à développer des ventes additionnelles (accroître la fréquence d'achat et développer la mixité d'achat). Je conçois donc un programme avec des privilèges sous forme de services, d'invitations privées, de RDV personnalisés en boutique...mais surtout j'essaye de stimuler le désir de mes clients avant, pendant et après l'achat. Comment me direz vous ? J'utilise le Web par exemple pour faire découvrir (en vidéo) la conception des produits en donnant à voir l'inspiration, le choix des matières et matériaux nobles, la création, la fabrication artisanale,...je pourrais aussi vous raconter l'histoire de tous ces couples de stars ou de ces célèbrités mondiales qui portent mes créations (enfin surtout ceux qui représentent le mieux les valeurs de ma marque). J'essaierai de vous faire rentrer (un peu) dans les coulisses de la marque, de l'autre côté du miroir, de vous donner le sentiment que vous aussi vous êtes unique et exceptionnel et que vous méritez mes produits. Je pourrai également vous amener sur la voie de l'expertise en vous "éduquant" aux valeurs de ma marque mais aussi en vous initiant progressivement à l'univers de mes produits, en vous donnant les clefs de compréhension (technique, glossaire,schéma...) de ce qui fait leur unicité et leur valeur, en vous nourrissant d'anecdotes mais aussi de détails techniques qui feront de vous un "initié". Bref je vais employer tous les moyens pour faire croître votre désir, faire de vous un "passionné" de ma marque en vous racontant des histoires. Du coup je vous donnerai aussi un schéma explicatif cohérent qui vous permettra de justifier votre achat "déraisonnable" (un produit cher et superflu), en vous offrant aussi les moyens de "vous raconter votre histoire" pour transformer tout cela en un achat "indispensable"...

Conclusion ? Pour faire un programme CRM il faut avant tout avoir des choses à dire, si possible sur un sujet qui peut donc "mobiliser" l'intérêt du consommateur. Il faut lui faire accepter de "perdre son temps" pour le consacrer à votre communication, et çà, c'est pas gagné.

brand advocate

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18 novembre 2006

Alban Martin "Le P2P est difficilement arrêtable, mais la filière culturelle pourrait s'en faire un allié"

   Alban Martin
 Auteur, blogueur et chargé de cours au Celsa sur la musique en ligne 

De quoi parle votre livre ?
Alban Martin. Il s'agit d'un nouveau modèle économique pour l'industrie du divertissement à l'heure du gratuit, du P2P et du "Web 2.0". On y apprend comment ne pas avoir peur de la concurrence, du gratuit notamment, en co-créant de la valeur avec les internautes, les fans, le public les amateurs avertis, ou encore les joueurs. Cette co-création de valeur est fondée sur une relation donnant-donnant, qui commence souvent pas donner accès à une partie du contenu, pour que les clients de l'industrie du divertissement puissent s'impliquer dans l'univers artistique.

                        

Pensez vous que le Web 2.0 va contribuer à cela, va-t-il vraiment se développer ?
Par Web 2.0 tout d'abord j'entends "outils participatifs", barrière à l'entrée de plus en plus basse ("services de plus en plus gratuits"), et Web communautaire. Si on part de ce principe, il s'agit d'outils au coeur des usages d'Internet et qui sont facilités par le haut débit et les interfaces riches. Pas de rupture donc, mais une adoption de ces usages par la foule. Donc oui, on va vers des masses critiques d'internautes (MySpace compte deux fois la population française) et à mon avis, ce n'est pas prêt de s'arrêter.

Le modèle de la co-création est censé profiter à tous pour créer plus de valeur : pourriez-vous donner un exemple chiffré de modèle gagnant-gagnant-gagnant ?
Prenez les success stories musicales les plus récentes, par exemple, Kamini avec Marly Gomont ou Laplage avec coup de boule, on ne juge pas la qualité artistique (libre à chacun de se faire son avis), seulement les chiffres. Et bien Laplage a connu un succès foudroyant avec coup de boule cet été en commençant par le donner gratuitement à des blogueurs influenceurs, puis lorsque le buzz a pris (les blogueurs ont gratuitement supporté les coûts de promotion en proposant le morceau à leurs lecteurs) Laplage a demandé de retirer le MP3 des blogs, le temps que le single sorte en sonnerie et CD. Pareil pour Marly Gomont.

                        

Pourtant, dans la presse, le modèle gratuit a porté un sérieux coup à l'édition traditionnelle ?
Ca dépend comment on pense son métier. Lemonde.fr complète bien la version grâce à la somme de minis revenus tirés des archives (introuvables en version papier pour la plupart). On arrive donc à un modèle de longue traîne ou le Net permet de vendre une multitude d'archives. Bien sûr, c'est complété par les revenus publicitaires et autres, et puis les journaux comme Libération ou Lemonde.fr cooptent les internautes pour enrichir leur contenu (blogs de lecteurs) à moindre frais.

                        

Le disque est-il mort ?
Il s'agit de l'annonce faite par le PDG d'EMI monde il y a deux semaines. Il est parti du constat que 60 % des clients d'EMI achètent un CD et le numérisent. A partir de ce moment là, une remise en question du rôle de la maison de disque est possible, pour évoluer vers une maison de "musique" (cf Thierry Chassagne, PDG de Warner France).

Si on part du principe que ce qui intéresse un fan ou amateur averti est l'émotion (une musique suscite une émotion, ou sinon, on ne l'écoute pas) alors, il apparaît que le format n'est pas si important et que le client de la filière musicale n'est pas forcément attaché à un support particulier. Comparons avec les places de concert : qu'est ce qui fait que la personne au premier rang d'un concert dépense 400 euros, alors que la personne au dernier rang paye 10 euros ? Pourtant ces deux personnes écoutent la même musique (on dirait "consomment le même produit"), ce qui montre bien que ce n'est pas "que" ça qui est valorisé. Ce qui rentre dans la valorisation est l'expérience musicale plus que l'œuvre, c'est à dire qu'on paye pour l'unicité du concert, la relation de proximité avec l'artiste (au sens propre comme au sens figuré) et en partant de ce constat, on peut alors inventer de nouveaux objets dérivés qui viendront compléter le CD

                        

Mais le disque est durable. En cas de crash de mon disque dur, je perds mes données et ma musique... un modèle de téléchargement de musique avec droit à vie n'est-il pas plus pertinent ?... et rassurant... une révolution presque.
Effectivement, le problème rencontré aussi avec la vente de musique en ligne est le fait qu'on ne puisse pas la revendre, ce qui vient abaisser la propension à payer. On ne peut pas l'offrir non plus. Sans doute peut-on trouver d'autres solutions permettant par exemple de faire un vrai cadeau avec la musique numérique. Dans tous les cas, le modèle de droit à vie est à considérer, tant la durée de vie d'un ordinateur est limitée alors que l'objet physique est pérenne.

                        

Donc du gratuit pour mieux vendre par la suite ? Ce sera viable d'après vous ? Si cela ce généralise, il y aura une abondance de gratuit, donc l'intérêt de vendre par la suite sera limité ?
En fait, le gratuit serait un point de départ pour trouver plus facilement son public en abaissant ce qu'on appelle les coûts de recherche. La vraie question est "y a t il un public pour tous les morceaux ou toutes les vidéos" ? J'ai posé la question à Denis Ladegaillerie de la plate-forme Believe.fr. Sur les 42.000 morceaux proposés à la vente sur sa plate-forme musicale (principalement de l'autoproduction et des indépendants), tous ont au moins été vendus une fois. Pareil pour les 800.000 morceaux disponibles à la location sur Rhapsody. Il y a donc une audience pour tout, ce qui ne veut pas dire que tout aura un grand succès.

                                                                                                       

C'est peut-être un bon modèle pour le portail, mais pas vraiment pour l'artiste, non ?
En fait, un artiste peut trouver un intérêt dans le gratuit si une partie uniquement de son univers artistique est disponible librement (en licence Creative Commons par exemple). Regardez l'exemple de MySpace, jusqu'au mois de décembre, sur chaque page d'artistes, 4 morceaux sont disponibles en écoute intégrale et souvent en téléchargement intégral. Après 3 ans d'existence, de nombreux groupes inconnus on pu constituer une base de fans (d'amis) conséquentes, et plus rapidement car le gratuit à abaisser les coûts de recherche. A partir de décembre, les mêmes groupes vont pouvoir proposer à la vente, à leur public tout trouvé et déjà conquis qui sans doute à envie de plus de 4 morceaux, leurs 12 morceaux restant. Par exemple, les Barenaked Ladies ont testé la fonctionnalité "vente" sur MySpace (Bêta testé cet été) et leur dernier album a engrangé un million de dollars en une semaine.

                        

Comment voyez vous l'évolution des "droits" que nous payons lorsque nous achetons de la musique (ou des films d'ailleurs) ? Jusqu'à présent, ces droits n'ont jamais été clairement communiqués. Or, la montée en puissance des boutiques en ligne fait naître beaucoup de droits différents ?
Effectivement, le régime du droit d'auteur à l'heure du numérique est en pleine mutation. On pourrait avoir l'impression d'une complexification, disons plutôt qu'il se diversifie pour coller à de nouveaux usages. Les licences libres type Creative Commons (qui autorisent le remix et l'échange libre des oeuvres) ont été transposés en droit français il n'y a que deux ans et on compte plus d'un million d'oeuvres protégées par ce régime de droit d'auteurs en France en seulement 24 mois. La diversification des protections des auteurs poussent donc à plus de transparence sur le sujet

                        

Le DRM est-il un mal nécessaire ?
En fait, économiquement, il restreint les usages donc limite la propension à payer. En outre, il ne faut pas oublier la "concurrence" du gratuit. Enfin se pose le risque d'un assèchement du Net avec des Mesures Techniques de Protections (MTP ou DRM), alors que se développe les licences libres ou les oeuvres sont compatibles avec tous les lecteurs MP3 ou vidéo, et sont encouragées à être diffusées, notamment sur les radios en ligne type Bnflower ou Radio.blog et en plus, pas de risque juridique. Donc je n'encourage pas l'utilisation de ce type de protection qui replacent le fan ou le simple consommateur dans une position passive en bout de chaîne, et donc s'oppose à toute co-création de valeur.

                        

"Industrie culturelle" : ces deux termes ne sont-ils pas paradoxaux ?
Effectivement, on peut plutôt préférer le terme de filière musicale ou cinématographique. Cependant, à partir du moment où des artistes ou des cinéastes fixent un prix sur leurs oeuvres, ils rentrent dans le système marchand, et donc dans une industrie, et n'oublions pas que les licences libres autorisent une utilisation commerciale. Ce n'est pas incompatible avec le statut d'artistes.

                                                                                                       

Votre bouquin s'appelle " L'Âge de Peer " mais tous les sites peer-to-peer se font interdire ! Après l'âge de peer , l'âge de faire... payer ?
En effet, les choses ne sont pas si simples pour le P2P aujourd'hui cependant, les acteurs "institutionnels" copient de plus en plus.

Nous dirigeons nous vers une musique sponsorisés par de grands groupes industriels (Renault, Airbus...) à l'image de certains artistes peintres ?
Et bien, en fait, la musique possède une certaine image et est chargée de valeurs, et elle peut avoir des "retombées" intéressantes pour certaines marques. A l'inverse, de grands groupes ont profité de passages pub télé, on peut citer Daft Punk ou Gorillaz avec iPod. Pour ce qui est des automobiles, Toyota a monté un label, et la Twingo concept de Renault pour 2007 devrait posséder un support pour deux iPod en même temps. Voiture et musique font partie de ce qu'on appelle l'environnement expérientiel. Après, libre à chaque artiste de s'associer avec une marque ou pas. Mais effectivement, si le client final n'est plus prêt à payer pour un certain type de musiques (digital par exemple, et encore), les marques elles peuvent toujours y voir un intérêt pour leur image.

                        

Ne pensez-vous pas que la co-création pourrait être une activité chronophage à laquelle les gens n'auront pas envie de souscrire ?
Le bon côté, c'est qu'elle abaisse souvent les coûts d'accès aux services car l'utilisateur supporte une partie des coûts et la personnalisation (esprit Web 2.0) et il suffit d'une partie des utilisateurs aient du temps (souvent bénévolement) à consacrer à l'amélioration d'un service (ou à faire la promo d'un artiste), pour que ça serve à toute la communauté. C'est la fameuse loi des 1 % du Guardian Unlimited Technology : sur le Net une personne crée un contenu et le met à disposition, 10 le commentent et le remixent, et les 89 restant ne font que le consommer. On retrouve à peu prêt ce ratio sur MySpace (3 millions de page d'artistes pour 130 millions d'inscrits) ; sur YouTube avec 0,5 % d'uploadeurs de vidéo pour 99,5 % de pur download ; sur les Yahoo Lists avec 10 % de contributeurs aux listes de diffusion pour 100 % qui lisent les e-mails ; sur Wikipedia avec 0,5 % des contributeurs qui ont crée 70 % de l'encyclopédie ; sur les réseaux P2P pour 5 % de seeders et 95 % de free riders qui ne font que télécharger sans rien mettre à disposition.

lire l'article dans son integralité

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17 novembre 2006

Le marketing participatif

Les consommateurs appelés à être créateurs de produits, voilà une étape nouvelle de franchie vers la proximité marque-clients !
Nicolas Chomette, n’a pas raté ce nouveau phénomène.
D’ici à ce qu’on demande au public de faire le design...

(JPEG)
Pour fêter ses quarante ans, Liebig invite les amateurs de soupes à participer à un concours de recettes via un site internet créé pour l’occasion. La soupe élue par un jury d’experts sera commercialisée dans la gamme Pur’Soup de l’hiver 2006.
Les Américains pointus appellent ça le “gravaniting”, du rapprochement de “graffiti” et de “vanity” décrivant tous les produits et services qui permettent à chacun de laisser une trace publique, écrite ou en images.
Nous n’en sommes qu’au début.

Demain, il est fort à parier que la “soupe gagnante” du concours Liebig ne soit pas simplement intégrée à la gamme existante, mais explicitement nommée : “recette de madame Michu”.

(JPEG)

Le marketing, forcément en osmose avec son environnement, ne pouvait longtemps ignorer le succès des blogs ou de la téléréalité. Les consommateurs ne veulent plus se contenter de la fierté de possession ou d’appartenance, ils veulent être reconnus, attirer l’attention, participer, donner leur avis pour tenter de laisser une trace dans l’espace public.

Un fantasme finalement pas très éloigné d’une vieille tradition bourgeoise qui consistait à donner son nom à une fondation, à un hôpital ou à une chaise d’église...

nicolas chomette

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30 octobre 2006

Pyramide des besoins de Maslow : besoin de réalisation (multiple)

 
Hierarchy of needs (Abraham Maslow)

Source : http://www.ship.edu/~cgboeree/maslow.html

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22 octobre 2006

renversant

 Supersize

http://www.voyezleseffetssecondaires.ca/

 

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15 octobre 2006

une bonne blague qui fait réflechir...."Fini le Pipeau, Vive le Pinko"

http://pinkomarketing.pbwiki.com/f/pinkomarketing.png

Le site wiki https://pinkomarketing.pbwiki.com/

 

Plus bas le chemin des BiensCommuns... Je vous apporte la rime de mon raisonnement. La méthode vers ma folie. Le nouvel âge du marketing post-cluetrain

PINKO MARKETING : Le Manifeste   

(Ce n'est pas par accident que cela fût nommé le cluetrain manifesto(Traduit en Français par Manifeste Des Evidences...).

Simplement comme le disait Marx, toute la production a été concentrée dans les mains d'une vaste association de la nation globale..., ainsi le seront aussi les méthodes de marketing ou les " fonctions commerciales impliquées dans le transfert de biens (/services/etc.) du producteur au consommateur"... parce qu'il n'y a plus de "consommateur". C'est du PeerToPeer. Producteur vers Producteur. Il n'y a plus de parties passives dans ce nouveau monde. (remarquez que je ne vais pas aussi loin que les rouges - après tout c'est encore du marketing !)

Donc, nous voici, "en train de clouter" notre manifeste pour les portes proverbiales (_un début très brouillon_) :

 

  • PinkoMarketing parle de la fin du Responsable Marketing, du Directeur et de quiconque ailleurs pense avoir le contrôle sur le message, le marché ou la "marque".
  • Les communs... les producteurs... décideront ce qui fera que ce soit "marketable", ce qui marchera, ce qui mourra, ce qui sera ignoré, ce qui sera célébré... tout ce que vous voulez.
  • Aucun budget marketing, qu'il soit énorme ou petit, ne modifiera votre avantage dans ce nouveau monde.
  • L'amateurisme signifie passion, curiosité, intrigue et croissance. Qu'est ce que ça peut bien faire d'être un professionnel ? Vous vous faites payer pour faire ce que je suis en train de faire maintenant ? Cool. Comment obtenir ce harpon ?
  • Les 'masses' décideront ce qui est 'masse' et ce qui ne l'est pas... quelle que soit la signification de masse... attendez une minute ? Nous n'allons pas nous emboîter dans une classification dominante ? Par conséquent, nous pouvons divorcer nous-mêmes de toute notion sur le fait que nous soyons quelque masse monolithique d'êtres humains consommateurs ? Cool.
  • Demandez à vos actionnaires, à votre conseil d'admnistration et à vos investisseurs de s'asseoir gentiment et de se détendre. S'ils ont investi dans un chien, ils le sauront suffisamment tôt.
  • Monétisez ça.
  • L''Elite' et ceux qui veulent en être s'assiéront aussi et la fermeront. Ils pourront apprendre quelque chose de très intéressant dans ce moment à venir.
  • Avoir un blog d'entreprise ne veut PAS dire que vous le pratiquez. En fait, cela veut dire essentiellement que vous ne le faites pas.
  • Les voix de la communauté, de vos employés et de vos concurrents sont bien plus valables que tout ce que vous pourriez dire. Ecoutez. Non... vraiment, écoutez.
  • Small is the new big. Je sais que ça fait cliché, mais embrassez ça.
  • Migrer aujourd'hui votre attitude à la Pensée Pinko ne vous emmènera pas en haut de la courbe, cela voudra dire votre survie.
  • Je ne vais pas copyrighter ceci. Cela fait partie des communs. SVP, utilisez-le.
  • Laissez tomber le plan marketing et éloignez-vous lentement. Tout ira bien. Je sais. Vous avez un job dur. Cela s'appelle tuer votre monstre de contrôle intérieur. J'ai le même problème.
  • Tout le monde est un marketer. Ils avaient raison ! Toutes ces années où j'ai combattu ça et ils avaient raison ! Tout le monde en fait. Je me ressens bien mieux.

Nouvelle description de poste

Directeur Marketing Marketer Pinko
Stratégie, marketing, recherche achat d’espace, gestion de projet, management du développement de marque, publicité et promotion Crée des utilisateurs passionnés en écoutant, observant et en faisant partie de la communauté… une connaissance innée dont nous aurons bientôt besoin. cf KathySierra
Se concentre sur les livrables : coût par clic, média-planning, dans un budget donné - ROI Aide votre communauté à se bouger les fesses = proche de 0 € / migrer votre budget publicitaire sur l’amélioration de votre produit = pas de prix
Etudie les marchés-cibles, collectionne plein de données consommateurs, prédit les tendances de marché, conduit des tests qualitatifs d’utilisateurs et des études de réaction des consommateurs Hmm, il parle aux personnes. (Pas trop difficile, car il en connaît beaucoup personnellement)
Utilise des mots comme : usagers, consommateurs, cible, acheteur et utilisateur pour décrire les clients. Utilise des mots comme Tara, Lion, Jean-Christophe, Laurence, Sunir, Pierre-Philippe, Alex, Mattis, David, Tariq, Mathieu, Eve, Joseph, Pierre, Nathalie pour décrire les membres de sa communauté

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12 octobre 2006

je viens de découvrir l'ambient marketing

iwc.jpg

enfin bon...je savais pas qu'il y avait un nom special quoi...

jeremy dumont

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11 octobre 2006

Le Gallodrome pour du Vrai

Pour ceux qui n'ont pas encore compris le principe du Gallodrome voici une petite vidéo explicative... Attention, une écoute exceessive peut provoquer des troubles de la parole :)

graphik-intrusion

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02 octobre 2006

PlayersRepublic : le site de marque 2.0 de PlayStation

                                                                                                       
PlayersRepublic : le site de marque 2.0 de PlayStation
Blogs, chats, partage de vidéos : le nouveau site de PlayStation ressemble plus à un réseau social dernier cri qu'à un programme relationnel de marque traditionnel. En attendant peut-être l'e-commerce.                   

 
                                                                                                                                                                   
La Players' Republic
                                                   Agrandir                      
Alors que Sony passe depuis longtemps par le Web pour ses campagnes publicitaires valorisant ses consoles de jeux, le constructeur saute le pas du online pour la gestion de ses relations clients (CRM). Sony Computer Entertainment France a en effet ouvert "PlayersRepublic", un site de marque original qui se veut le point de contact unique entre la marque et ses clients, les utilisateurs de ses différentes consoles de jeu. Un lancement qui sera accompagné d'une campagne de publicité dans une dizaine de jours.

"Depuis notre première console, en 1995, nous faisons du marketing direct assez classique, avec envois de courriers et suivis clients, explique la directrice marketing Nathalie Dacquin. Mais l'année dernière, nous avons décidé de revoir complètement notre politique CRM. Nous voulions tourner la page du mailing et de l'e-mailing". L'objectif de Sony Computer Entertainment France  est de faire basculer l'ensemble de sa base d'adresses e-mail sur  PlayersRepublic. Le programme CRM représente 3 % du budget marketing de la marque. 

       
Sony lance pour cela un appel d'offres au début 2006, remporté par l'agence interactive Duke associée à Publicis Dialog. Les deux agences, qui ont déjà travaillé ensemble pour la nouvelle campagne de McDonalds, proposent à nouveau un dispositif mêlant off et online. Duke s'occupe depuis trois ans du CRM en ligne de la société, et développe aussi des mini-sites. Elle a notamment créé fin 2005 un site pour le lancement de la PSP, plusieurs fois primé. Publicis Dialog prend en charge le offline, principalement des flyers et des stickers distribués lors d'évènements sponsorisés et dans les coffrets des consoles.

Au coeur du nouveau dispositif, Playersrepublic.fr remplit donc plusieurs rôles. Site de marque appelé à durer, il  relaiera l'ensemble des messages de PlayStation auprès des joueurs. Une fenêtre ("PlayGround") est d'ailleurs réservée aux animations marketing, telles que les jeux-concours. La marque pourra également à terme faire de l'e-commerce via une autre fenêtre.

Le design de fond original rappelle les symboles de la marque de consoles (rond, croix, carrés...) et emprunte aussi à des univers proches des joueurs, comme le skate.

Le contenu aussi se veut séduisant. Le site est pensé comme "le premier site de marque Web 2.0 ou participatif en Europe, et peut-être dans le monde", selon le co-président de Duke, Matthieu de Lesseux. L'expression "république des joueurs" illustre cette volonté participative. Le site comporte ainsi une plate-forme de blogs "réellement ouverts" : il s'agit de Blogstation, lancée en septembre 2005 et intégrée au nouveau site. Ses blogueurs ont pu tester la version bêta pendant 15 jours. Par ailleurs, un espace communautaire donne à ce site de marque des airs de réseau social de type MySpace.

Pour compléter le dispositif participatif, les visiteurs de PlayersRepublic pourront bientôt chatter entre eux. Ils ont déjà la possibilité de voter pour des joueurs, des blogs ou des jeux. Le partage de vidéos devrait être proposé dans moins d'un mois. Les vidéos sont pour l'instant produites en interne.

Un tel site, en plus du bouche-à-oreille gratuit, permet de plus d'obtenir des informations précises sur les comportements et les attentes des joueurs. "Un territoire d'observation formidable", résume Matthieu de Lesseux.
                                                                                                                                                
 
 
                                                                              
                              Baptiste RUBAT du MERAC, JDN

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07 juillet 2006

le photo roman de l'été pour la prévention contre le sida : nous tous

                             

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Babybel fait voter ses consommateurs

 

Choisissez la saveur du prochain Babybel et proposez même votre propre recette: le groupe Bel donne le pouvoir au consomm'acteur.

La génération P (cf influencia N°7) n'en finit plus de faire des émules. Après McDo, Danette ou encore Liebig, c'est au tour de Babybel de demander sonavis à ses fans.

La question est grave. La toute nouvelle saveur brebis-olive sera-t-elle remplacéele 1er septembre par l'une de ses concurrentes: cheddar, ail et fines herbes ou saveurs provençales. Ou vivra t-elle à tout jamais heureuse et désirée sur tous les rayons des supermarchés ?

Pour y répondre, la marque a donc invité tous ses fans à participer à un concours en s'inscrivant sur le web.

Sur le site déjanté, les accros de Babybel doivent voter pour John, l'hommeau cheddar, of course; pour Igor, le Viking et son parfum viril d'ail et fines herbes, ou encore pour Dame Cynthia et ses saveurs provençales.

L'internaute peut également envoyer un message de soutien à son concurrent préféré et mieux encore proposer ses idées de nouvelles saveurs mini Babybel.

Toute l'affaire peut certes sembler quelque peu anecdotique mais le mouvement participatif est réellement en marche et nous n'en sommes qu'au début. Alors à quand un nouveau Babybel explicitement nommé: "saveur de Madame Michu" ?


- Isabelle Musnik

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23 avril 2006

rappel ...EMISSIONS 30.3 : engager le consommateur dans la communication

Gregory  Duquesne, émissaire en France de l'agence 
conseil en créativité média qui a  commencé aux
UK, NAKED COMMS s'est exprimé le mois dernier dans lesaperosdujeudi.


Idée centrale de son intervention :
- reconstruire les medias autour des
gens.
Les images que nous employons sans y penser sont révélatrices
de nos a-priori implicites. La notion de cible fait partie de
celles là. Elle suppose une audience passive vers laquelle on
envoit le message. Mais la communication n'est pas un truc que
l'on fait "aux gens" mais avec eux.

1 - Il est urgent de repenser la communication autour des
consommateurs,
pour donner envie aux consommateurs d’aller
vers les marques. Ceci n’est pas juste une déclaration de
bonnes intention c’est le reflet d’un changement majeur de
notre rapport à la communication.
D’abord parce que les nouvelles offres qui réussissent sont
d’une nature très différente de celles qui réussissaient hier
: elles ont besoin que le consommateur les comprenne et se
les approprie pour exister. Nespresso, I-Pod, Google Earth,
Pandora, soduko, autant de propositions complexes qui ont
en commun que leur diffusion se fait d’abord sur un mode
viral, d’initiation et d’imitation. Donc votre entourage
proche est ce qui a l’influence la plus grande pour vous
conduire à adopter ces marques.

2- Ensuite parce que le rapport au médias est en train de
s’inverser.
Du point de vue des consommateurs, la
multiplication des médias et des informations suppose
une relation différente, plus active. Les magnétoscopes,
Internet, TIVO, le Podcasting. Chaque nouvelle technologie
renforce le contrôle des individus sur les médias et les
invite à les « prendre en main », à les personnaliser.
Et les médias de masse eux-même s’adaptent. Des SMS
qu’on envoit pour réagir ou pour voter dans une émission
aux nouvelles technologies de téléphonie qui permettent
d’acheter en direct un produit vu sur une annonce presse.

3 - Enfin parce que du point de vue du consommateur tous les
contacts ne se valent pas.
L’UDA américaine vient de publier
une définition de “l’Engagement”, une mesure qui vise à
remplacer le GRP devenu démodé. « Engagement is turning on
a prospect to a brand idea enhanced by the surrounding media
context
” (
L’engagement c’est la capacité à convertir un prospect
à une idée de marque intensifiée par le contexte médiatique).
Là où le GRP considérait le contact comme une quantité,
l’engagement tient compte de l’intensité du contact.
Intensité de contact qui varie selon que l’on soit entouré
de gens qui incarnent la marque, dans un environnement de
marque, que l’on dialogue avec elle, ou qu’on subisse son
monologue dans les grands médias.

C’est cette intensité de contact que cherche à recréer
Naked, premier réseau mondial d’engagement planning.
 

Rédigé à 13:52 dans 06 MARKETING ALTERNATF | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

j'apprend a vos enfants

L'image « http://chatop.com/bbs/data/movie/Les_Choristes_F.jpg » ne peut être affichée, car elle contient des erreurs.

Prescripteurs de poids dans les achats des familles, détenteurs d'un pouvoir d'achat évalué (pour les 4-17 ans) à 22 milliards de francs, enfants et adolescents sont sollicités à l'école sous des formes sans cesse renouvelées par les annonceurs.
- Il y a les petits-déjeuners fournis par Nestlé ou Danone, qui jurent n'intervenir que sur demande des enseignants inquiets de voir arriver en classe des enfants au ventre vide.
- Puis il y a les actions de prévention, avec distributions d'échantillons. Le camion Signal, où se déroule un dépistage dentaire, a vu défiler 30 000 enfants depuis sept ans.

- Il y a encore les distributions gratuites de produits, dans la cour de l'école ou à sa porte. Jusque dans la cantine parfois. Canettes et tee-shirts Orangina. Agendas et cahiers de textes bourrés de publicités. Tampons et serviettes hygiéniques...
- Et les reproductions de publicités dans les livres scolaires, sous couvert d'apprentissage de la lecture sur tous supports. Chez Hachette éducation, le manuel de lecture « C'est à lire » destiné aux CP-CE1 contient de pleines pages de publicités pour les Chocos de Kellogg's, les magazines Disney-Hachette presse, et même une page du catalogue de la Redoute avec des articles de sports pour enfants.

- En permanence sous les yeux des enfants, les distributeurs automatiques de boissons constituent une publicité univoque, la société qui offre la machine négociant l'exclusivité de la fourniture des produits.
- Même les cartes de cantines portent parfois le logo d'une banque.
- Et dans les fêtes de fin d'armée des écoles maternelles, les enfants gagnent des lots de produits Nestlé ou « rient aux éclats en suivant les faits et gestes du clown Ronald McDonald's », comme il est indiqué dans la plaquette de l'entreprise américaine qui propose gratuitement des représentations en milieu scolaire.

lire l'article

Rédigé à 12:44 dans 06 MARKETING ALTERNATF, 07 LA VIE DES MARQUES | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

04 avril 2006

Communiquer par le jeu

De plus en plus de marques utilisent les jeux interactifs online, offline ou sur
mobile comme outils de communication et de promotion.
Et parmi elles se trouvent des entreprises qui ne ciblent pas les jeunes,
travaillent sur des marchés où on "ne plaisante pas" (finance, santé…) et
bénéficient d'une expertise marketing des plus pointues.

A suivre....

jeremy dumont inspiré par buzzman

Rédigé à 10:59 dans 06 MARKETING ALTERNATF | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

11 février 2006

le sur mesure

Sac_longchampEn 4 étapes vous pouvez créer votre propre Longchamp.

Nike a lancé un site internet sur lequel vous pouvez créer en ligne en seulement quelques cliques votre propre basket: la pièce unique dont vous rêvez !
Le modèle le plus tendance actuellement: la Sprint Sister, 1ère chaussure de piste conçue pour spécialement pour les athlètes féminines en 1974 et adaptée pil poil à une utilisation urbaine. On ne sait jamais, Nike pourrait vous trouver très créatif et vous engager comme styliste designer...

Bodymetrics, marque culte basée à Londres chez Selfridges, débarque enfin à Paris et plus précisement au Bon Marché ! Une véritable révolution côté mode: le jean sur mesure !
Bodymetrics, grâce à sa cabine futuriste fabrique des denims personnalisés et sur mesure.

Rédigé à 12:09 dans 06 MARKETING ALTERNATF | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

marketing identitaire : les gay

Au cours des dernières années, la représentation des gais dans

les médias s'est sensiblement améliorée. La meilleure preuve

en est peut-être l'intérêt que leur portent désormais les spécialistes

du marketing. Ils ont créé à leur intention des campagnes de publicité

qui les dépeignent sous un jour positif.Si les marques de prestige

courtisent les homosexuels c'est que ceux-ci sont ouvert aux innovations

et aux nouvelles tendances, en plus de posséder un pouvoir d'achat

supérieur aux ménages hétérosexuels avec enfant. La communauté
gaie apparaît donc souvent comme un terrain d'essai idéal pour un

nouveau produit. D'autant plus que l'adoption d'un produit par

cette communauté provoque souvent un effet d'entraînement

auprès des hétérosexuels.En 1994, IKEA a diffusé une publicité

mettant en scène un couple gai en train de s'acheter des meubles de

salle à manger. Elle est devenue ainsi l'une des premières compagnies à

cibler ouvertement les consommateurs homosexuels. Depuis,
d'autres entreprises ont emboîté le pas. Ces campagnes visent un

marché spécifique : les gais et lesbiennes vivant en milieu urbain,

célibataires et à haut revenu. Les produits proposés ne sont généralement

pas conçus spécialement pour ce marché. « Certains produits s'adressent

néanmoins directement aux gais, non dans leur conception, mais dans

l'image ou le message qu'ils véhiculent », signale Michelle Moinier de

Altema, un journal français sur les tendances de consommation.

(les pubs montrées ne sont pas des pubs destinées au marché gay)
tbiet

Rédigé à 10:51 dans 06 MARKETING ALTERNATF | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)

Ca bastonne au téléphone

                     
Légende pour élément 02/happy-slapping?
pour voir le film clic ici

Une bonne claque dans la figure d'un inconnu, le tout filmé par téléphone
portable et diffusé sur internet. Ce phénomène, très populaire en Angleterre,
s'appelle le happy slapping. Petit problème : aujourd'hui les dérapages se multiplient.

guillaume

Rédigé à 01:16 dans 06 MARKETING ALTERNATF | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

L'homme est un support publicitaire pour l'homme

"Il faut qu'on se rapproche de nos consommateurs" disait un de mes clients

cubb a entendu son souhait et l'a réalisé...

guillaume

Rédigé à 01:11 dans 06 MARKETING ALTERNATF | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

05 février 2006

marketing identitaire

021105sportmaxdolls







Beaucoup moins blondes et moins jolies que Barbie mais plus charismatiques,
Grazia, Federica et Sandra sont trois poupées de caractère et très fashion
imaginées et créées, en exclusivité pour le géant italien Sportmax, par
Alice Chan, graphiste et illustratrice hong-kongaise.
En vente dans les boutiques Sportmax de Paris, Milan et Hong-kong (60 Euros).
L'occasion pour les dingues de mode de retrouver, au travers de ces poupées, 
la collection automne-hiver de Sportmax.
Reste à savoir, comment se fait la construction de l'identité féminine à travers
les "Fashion dolls"...Des poupées telles que "Barbie", "Bratz" ou "My Scene"
ont elles une influence sur la construction de la personnalité des jeunes filles ?
Rien n'est encore prouvé. En tous cas si tel est le cas, grâce à Sportmax
vos enfants auront trois choix de carrière:

Chanteuse comme Grazia:
28 ans, romantique, elle est sûre d'elle et ça se
voit sur sa façon de se vêtir toujours très à la mode, elle est à la recherche de
l'homme parfait et souhaite devenir maman !

Etudiante comme Sandra: 22 ans, étudie la philosophie, elle a un style
libre et ouvert, fantaisiste et passionnée son ambition n'est pas d'enseigner la
philo aux lycéens mais de devenir top modèle !! Elle aime cuisiner mais se
demande comment perdre du poids !!

Avocate comme Federica: Avocate impertinente, obstinée, rationnelle, un
style de femme émancipée, un esprit d'aventurière elle est curieuse. Elle porte
avec classe des habits tendances, elle est aussi sportive, s'interesse à l'antiquité
et à la photographie, elle aime le Grand Canyon, voudrait se marier mais trop
souvent déçue et blessée par les hommes elle préfère attendre...Et se venger en
étant avocate !!

Impressionnant non ?

Par Stéphanie De Rosnay

Rédigé à 20:37 dans 06 MARKETING ALTERNATF | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

26 janvier 2006

Super buzz

Quel est le vrai super pouvoir ou ...la déconnade puissance super héro pour super ado ?
clic....ici et fait buzzer....

Rédigé à 01:30 dans 06 MARKETING ALTERNATF | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)